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A propos de la pub !

Mille excuses pour celles et ceux qui visitent mon blog, il y a des pub qui apparaissent....Je ne suis pas responsable de ces publications et ça me met même dans des situations désagréables quand je vois, par exemple, des annonces pour la calendrier vaccinal, des boissons énergisantes... !!!  Je vais essayer de remédier à ça pour que ces pubs n'apparaissent plus !!! Bonnes visites - tout de même - !  Prenez soin de vous. Michel.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 11:46

presse homenaturo overblog

 

    

Alors que certains labels bien connus du commerce équitable, les labels bleu-vert 'Fairtrade' gérés par TransFair eV perdent un peu du terrain, la GEPA arrive à se démarquer par d'autres critères.

Lisez l'article !
La Gepa, bien plus que simplement équitable

 

70 organisations, de défense des consommateurs, environnementalistes, agricoles, et entreprises ont écrit une lettre ouverte concernant TAFTA.

Lisez l'article ! 
TAFTA - L’étiquetage des OGM menacé

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 22:29

HOMENATURO-ALIMENTATION BIO

 

C'est une tragédie.

PAYSANS-BIO-ADMINISTRATION-JUSTICE-AFSCA.jpgMuriel Desclée,

elle avait nommé son exploitation maraîchère Bio,

" Le Nouveau Monde ".

Elle voulait une belle et saine agriculture.

Elle avançait vers le positif et trouvait des solutions, là où d'autres restent seulement dans la revendication.

Découvrez ici " Le Nouveau Monde " : A.Sites Amis HomeNaturo Overblog

 

Aujourd'hui, en Belgique, " Le Nouveau Monde " n'existe plus.

Muriel Desclée a cessé son activité.

Muriel Desclée, une femme combattante, combative, droite, militante pour l'agriculture BIO, les médecines alternatives, les combats justes, a cessé son activité de maraîchage bio et de proximité suite à une " vérification " de l'Afsca !

S'il y avait bien une femme dont jamais je n'aurai imaginé qu'elle puisse baisser les bras, c'est bien Muriel Desclée !

 


La triste histoire du projet de Muriel Desclée :

Voici son histoire, je lui laisse la parole :


" C’est par un bel après-midi de septembre 2013 que deux personnes (un homme et une femme) débarquent inopinément chez moi. Ils nous (j’étais avec mon frère) présentent leurs badges de l’AFSCA (Agence Fédéral pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire).
Je suis étonnée, car nous sommes déjà contrôlés par Certisys…Pour moi, l’AFSCA, c’était des contrôleurs des restaurants, afin d’éviter qu’on nous fasse manger du rat (à la place d’un canard) et une surveillance accrue de l’hygiène dans les cuisines.
Mais que vient-elle faire chez moi, alors que je ne transforme en rien de ce que Dame Nature nous apporte ?
Ce n’est que plus tard, que j’apprends, qu’effectivement, l’Afsca a le droit de débarquer, même chez moi…

Bref, je fais ma « docile de bonne humeur » et réponds à leurs questions.
Cela a duré +ou- 4 heures !...

Dans la serre :

Afsca : « Vous avez le plan de la serre ? »

Moi : « Oui, mais l’invasion des limaces qui ont bouffé tous mes plants d’extérieurs a fait que j’ai du tout remodifier ! C’est comme ça que ma serre ressemble + à une jungle qu’autre chose ! »

Afsca : « Vous avez des fraises des bois, là ? »

Moi : « oui ! »

Afsca : « Vous n’avez pas le droit de les vendre… Ni aucun autre petit fruit. »

Moi : « Ah bon ? Pourquoi ? »

Afsca : « Vous n’avez pas de documents de leurs traçabilités »

Moi (amusée/énervée) : « Bon, bin, je vais dans la forêt lui demander ce papier ! Je reviens ! »

Afsca : « C’est comme pour vos PDT, oignons, échalottes,… + plants à repiquer, pour l’année prochaine, demandez à Semailles le passeport phytosanitaire »

On fait le tour de mes champs extérieurs, mais vu que tout a été bouffé, ça n’a pas duré très longtemps. Mais je devais quand même leur fournir aussi, le plan prévu pour l’extérieur.

Dans mon magasin (en bois) :

Il y avait sur une table, quelques kilos de tomates variées, des poivrons, des courges,…
Toutes les autres étaient vides, et pour cause : très mauvaise année.
Sur mon comptoir : des bouteilles de jus de pomme d’un ami.

Afsca : « Pour la vente d’autres produits que les vôtres, vous aller recevoir un document comme quoi vous êtes autorisée à les vendre, tant que vos partenaires, sont aussi contrôlés par l’Afsca. »
« Vous vendez vos légumes ailleurs qu’ici ? »

Moi : « Oui. Au magasin Bioooh, sur la N4, à Erpent »

Afsca : «Vous ne pouvez pas vendre vos tomates Catégorie 1, mais Catégorie 2 »

Moi : « Heu… une raison à cela ? »

Afsca : « Elles ne sont pas conformes : ni rouges, ni bien rondes »

Moi : « C’est une blague ? Comment faire quand on a cette chance d’avoir des milliers de variétés ?! J’ai de merveilleuses tomates en forme de poire jaune ! »

Afsca : « Pour tous les produits de traitement (pesticides, etc…), il faut une armoire qui ferme à clef ! »

Moi : « Je n’utilise AUCUN produit… »

Afsca : « Nous n’avons rien contre le Rond-up ou autre produit, même bio, c’est notre devoir de vous le signaler »
« Vous devez aussi nous contacter, chaque fois que vous planter des salades dans votre serre. »

Moi (avec un grand éclat de rire !!) : « Quoi ?!?! Mais j’en plante toutes les semaines ! Je dois vous appeler toutes les semaines, c’est ça ?!?! »

Afsca : « Heu… C’est vrai que là… Bon bin, prévenez-nous ou indiquez dans votre journal quand vous commencez vos plantations de salades, tomates etc… et indiquez la date du début et la fin des récoltes, et si vous avez plusieurs serres : les numéroter, pour pouvoir indiquer de quelle serre proviennent vos légumes. »

Les « festivités » se terminent en me remettant 15 pages (comme un bulletin scolaire) où je lis en bas de page : « A l’expiration des délais ci-dessus (dont un est : immédiatement), il sera procédé à une ou plusieurs visites de contrôle. J’attire votre attention sur le fait que ces visites constituent des prestations soumises au paiement d’une rétribution conformément aux dispositions… blablabla… En outre, si ces contrôles devaient constater que vous n’avez pas mis fin aux effractions précitées, un procès verbal serait établi à votre charge et notifié au commissaire chargé de proposer le paiement d’une amende administrative. Le Procureur du Roi en sera également informé »

Avant de partir, ils me disent : « Vous savez, on fait ça pour votre bien… Une autre section viendra vérifier votre magasin pour voir si il est dans les normes »

Ils me remettent leurs cartes de visite et au dos, je lis : « Notre mission est de veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire et à la qualité de nos aliments, afin de protéger la santé des hommes, des animaux et des plantes »
En quittant, ils m'ont dit : "On fait ça pour votre bien...."

Petite parenthèse : Quand on pense qu’un représentant de Monsanto (Dr Robert Fraley) a récemment (octobre 2013) reçu un prix Nobel de l’alimentation et de l’agriculture, on constate, une fois de plus que notre monde est habité par de nombreux scandales…

Quelques semaines plus tard, avec mon frère, nous décidons d’envoyer une lettre comme quoi nous cessons toute activité de ventes de légumes bio, chez Certisys et l’Afsca.

Nous ne tolérons pas d’être « fliqués » à ce point et encore moins de payer un seul centime à un système qui va à l’encontre du Vivant…
Résultat des courses : mon frère est en grave dépression, et moi, je tente de trouver une belle issue en semant à mon domicile…

Voir ici le reportage qui lui a été consacré, après ce drame : A.Sites Amis HomeNaturo Overblog


 

news bio 

Les petits producteurs vont-ils un à un cesser leur activité,

sans que nous ne fassions rien ?

Les productions bio vont-elles devenir les propriétés des grands semanciers,

sans que nous ne fassions rien ?

La merveilleuse diversité des fruits et des légumes va-t-elle disparaître,

sans que nous ne fassions rien ?

Nos campagnes vont-elles devenir de vastes champs uniformes,

sans que nous ne fassions rien ?

La biodiversité va-t-elle être anéantie au profit de quelques-uns,

sans que nous ne fassions rien ?

Les OGM vont-ils couvrir notre belle Terre,

sans que nous ne fassions rien ?


Nous apprenons que des services hospitaliers performants ferment, tel celui du Docteur Delépine

Nous apprenons que des médecins sont harcelés par le conseil de l'ordre des médecins, parce qu'ils soignent, tel le Docteur Moulinier

Nous apprenons que des viticulteurs bio sont passibles de prison pour ne pas utiliser de phytosanitaires, tel ce viticulteur de Baune

Nous apprenons que des éleveurs bio sont poursuivis par la justice, que des vétérinaires bio sont interdits d'exercer leur profession

Nous apprenons que les lobbys s'en prenent aux petites exploitations bio.

 

ET NOUS NE FAISONS RIEN ? Qu'attendons-nous donc ?

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Muriel Desclé avait, en avril 2012, créé un évènement important, sur son exploitation où elle avait -entre autre- reçu Sylvie Simon, Claire Severac ou Claude et Lydie Bourguignon.

Ces deux jours avaient pour nom : " Sortons de la Marmite " ! 

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Muriel Desclé saura trouver en elle la force pour rebondir et " sortir de la marmite ", j'en suis certain mais combien, combien ne relèvent pas, abandonnent, combien laisse la place bien libre aux lobbys et aux multinationales !

0 0 0 0 250 375 csupload 45726018Muriel Desclé, dans son rôle de paysanne bio, représentait, pour moi et pour beaucoup, par sa probité, son courage, sa détermination, son positivisme et son militantisme un exemple.

 

Puisse-t-elle devenir un symbole.

 


 

Protégeons nos produits artisanaux de l'AFSCA - la page Facebook - A.Sites Amis HomeNaturo Overblog

Vous pourrez aussi très facilement trouver la page Facebook de Muriel Desclé.

 

Muriel Desclée : " Je passe au JT de la RTBF, demain (8 juillet 2014), à 13h00
Je n'ai pas épargné les lobbys tel que Monsanto.... " RTBF (télévision Belge)

 

Pour exemple, voici quelques messages que j'ai pu recevoir concernant Muriel Desclé :

- " Méthodes de contraintes déjà utilisées par Monsanto ici au Canada et aux USA. Police des lobbyings chimiques & co. Introduite dans nos institutions ; un cauchemar, une invasion, une gagrène infiltrée, comme autant de bulldozers ... Compassion à Muriel Desclée. La plus forte femme, la plus joyeuse de vie, peut-être la seule à pouvoir résister. Soyons avec elle ! "

- " IL FAUT QUE CELA SE SACHE POUR COMMENCER A BOUGER!!!!! "

- " Il va surtout falloir qu'on s'organise pour défendre ce à quoi on tient ! "

- " Bon courage à Muriel Déclée. Ce qui lui est arrivé est scandaleux. "

- "  Le combat du pot de terre contre le pot de fer, mais ne baissons pas les bras soutenons en masse ces initiatives !! "

- " Horrible, j'ai lu ça hier il faut en parler que les mentalités changent...doucement " 

 


9 juillet 2014 vidéo de Muriel Desclée sur la RTBF :  A.Sites Amis HomeNaturo Overblog

 

Vous souhaitez savoir qui est Muriel Desclée ? Visitez son site :

Cliquez sur sa photo :

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Les articles en lien avec celui-ci (cliquez sur l'image) 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:38

 

 

 

presse homenaturo overblog

 

75% des échantillons de pluies et d’air
sont positifs au Roundup de Monsanto

Oui, vous avez bien lu, du Roundup a été trouvé dans des échantillons d’air… Il s’agit d’une étude menée par l’US Geological Survey (USGS), et effectuée au Mississipi.

Avant de vous écrier qu’il s’agit des Etats-Unis et non de la France, ravisez-vous : la France n’est pas en reste concernant l’utilisation de Roundup, et surtout,… l’air et la pluie ne sont pas, par définition, quelque chose de figé.

L’étude fut publiée  dans le journal Environmental Toxicology and Chemistry, et fut menée entre 1995 et 2007. Elle se porte sur la totalité des pesticides utilisés au Mississipi. A savoir donc que, bien que l’herbicide de Monsanto soit le plus présent dans les échantillons, un nombre de produits chimiques bien plus important est en plus de cela retrouvé…

En résumé, voici ce que l’étude a révélé :

  • 37 composés ont été détectés dans les échantillons d’air ou de pluie en 2007, 20 d’entre eux étaient présents à la fois dans l’air et de la pluie.
  • Le glyphosate, la substance la plus puissante du Roundup de Monsanto, est l’herbicide prédominant à la fois dans l’air (86%) et la pluie (77%) en 2007.
  • En 2007, il y a eu des pics de concentration de pesticides dans certain échantillons, bien qu’en contrepartie, les valeurs médianes étaient souvent plus basses.
  • En 1995, sept substances furent retrouvées en moyenne, contre cinq en 2007. Parmi ces dernières, l’atrazine, métolachlore, et propanile ont été détectées
  • La présence d’herbicides en 2007 était légèrement supérieure à celle de 1995, et  était majoritairement du glyphosate.

Selon l’étude, 2 millions de kilos de glyphosate fut dispersés dans le Mississippi, ce qui représente 55% des herbicides utilisés. Ce qui explique la prédominance du glyphosate dans les échantillons. L’étude établit également une estimation : en août 2007, les Mississippiens ont respirés en moyenne 2.5 nanogrammes de glyphosate par mètre cube d’air. Sachant qu’un adulte respire en moyenne 11 mètres cube d’air par jour, cela représente sur une journée 27.5 nanogrammes de glyphosate par jour. Cela parait peut-être peu sur une journée mais imaginez la quantité sur des années cumulées. De plus, le glyphosate n’étant pas la seule substance respirée, imaginez le cocktail mortel dans votre organisme…

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Pour information, le glyphosate est accusé de perturber le système endocrinien, de causer les intolérances au Gluten, d’avoir des effets sur les fœtus, et de provoquer des malformations gravent chez les agriculteurs qui l’utilisent…

Source: Newmanity.com via Fortune

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 15:44

 

 

HOMENATURO-ALIMENTATION BIO Les herboristes ne veulent pas mourir !

 

Une proposition de loi en suspens depuis trois ans

En juillet 2011, le sénateur Jean-Luc Fichet a déposé une proposition de loi sur l'herboristerie.

Le texte rétablissait le diplôme d'herboriste, et obligeait la profession à suivre toute la chaîne de production des plantes, de la cueillette au consommateur.

Le but n'était selon lui « pas de faire concurrence aux pharmaciens mais de créer une formation secondaire ».
 

Problème : sa proposition n'a séduit personne. Ni les pharmaciens, qui ne veulent pas entendre parler d'un retour des herboristes, ni les herboristes, qui réclament l'exclusivité sur un certain nombre de plantes. Or, le sénateur comptait conserver le monopole actuel de 365 plantes pour les pharmaciens, et la vente libre pour les 148 autres.
« M. Fichet ne nous a pas écoutés », regrette Patrice de Bonneval, herboriste à Lyon.

Résultat, la proposition de loi est en suspens depuis trois ans.

 

A.SITE PREPARATIONAlors que l’attrait des Français pour les plantes médicinales est en plein boum, les herboristes demandent à l’État une reconnaissance de leur métier.

Il n'existe plus qu'une petite poignée d'herboristeries dignes de ce nom, se désole Patrice de Bonneval, auteur de " L'Herboristerie, manuel pratique de la santé par les plantes " (Desiris, 2006). Dans sa boutique lyonnaise, qu'il tient depuis 1979, l'herboriste vend des plantes qu'il a lui-même cueillies, sélectionnées et conditionnées. Serpolet, sauge ou camomille soignent les maux de ses clients. A 70 ans, ce passionné est aussi un irréductible.

 Les pharmaciens " ne sont pas plus herboristes que je suis pape ! "

Car en France, le métier d'herboriste n'existe pas officiellement. Le diplôme et l'activité ont été supprimés en 1941, au profit des officines. Depuis, l'ordre des pharmaciens veille sur son monopole en attaquant systématiquement les contrevenants. Michel Pierre, gérant de l'Herboristerie du Palais royal à Paris, condamné à une amende avec sursis en 2013, ou l'Herboristerie Cailleau de Chemillé (Maine-et-Loire), fermée par l'Affssaps en 2011, en ont fait les frais.

Patrice de Bonneval, lui-même diplômé en pharmacie, s'emporte :

Tous les pharmaciens ont écrit herboristerie sur leur boutique. Mais ils ne sont pas plus herboristes que je suis pape !  ils vendent des gélules ou des mélanges tout prêts dont ils ne connaissent même pas la composition.

HERBE-4Les officines surfent sur la tendance du retour à la nature.

Les plantes médicinales, délaissées au XXe siècle pour les molécules de synthèse, retrouvent aujourd'hui les faveurs du grand public. Échaudés par des affaires mettant en cause des médicaments (Mediator, Diane 35), la moitié des Français ont désormais recours à la phytothérapie pour se soigner. Et le commerce des plantes médicinales augmente de 10 à 20 % chaque année en Europe (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages).

Les herboristes ne comptent pas laisser passer la vague. Leur congrès annuel, qui se tient ce week-end à Lyon, présente l'herboristerie comme « un métier d'avenir », et doit lancer une fédération des écoles de la profession. « Ce qu'on veut c'est renaître », dans les pratiques comme dans la loi, explique Patrice de Bonneval, qui a fondé en 1983 l'École lyonnaise des plantes médicinales.

Son établissement revendique mille élèves. A la fin d'un cursus de trois ans, ils reçoivent un diplôme d'herbaliste, qui permet de contourner la loi. Selon Patrice de Bonneval, « l'idée n'est pas de former des gérants de boutiques, mais de faire en sorte que dans chaque famille, un herboriste puisse cultiver des plantes sur son balcon ». Un brin utopiste.

VIDEO. Stage d'été d'herbalistes en images

Même si les plantes médicinales ne représentent que 3 % du chiffre d'affaires des pharmaciens, leur lobby ne permettra pas un retour dans la légalité des herboristeries, qu'ils estiment insuffisamment contrôlées. « Nos élèves connaissent les propriétés de trois cents plantes quand la formation de pharmacien n'en contient que trente », rétorque Patrice de Bonneval.

Pour autant, il n'envisage pas son métier en dehors du monde médical.

On est complémentaires. Je ne soigne pas les maladies lourdes, mais je permets à mes clients ne mieux supporter leur traitement, argumente l'herboriste, qui souhaite que tout le monde s'entende, même si c'est difficile.

Source " La Nouvelle République " b ok mod ident

 

homenaturo-lavandeHistorique du métier d'herboriste

Le métier d'herboriste a été reconnu pour la première fois en France en janvier 1312. 

La corporations d'herboriste a été reconnue au xvsiècle.

Le diplôme d'herboriste a été délivré par la faculté de médecine à partir de 1778 et en 1927 a été fondée l'École nationale d'herboristerie de Paris.

En France, la formation et le diplôme ont été supprimés en 1941, pendant le régime de Vichy, et n’ont pas été rétablis depuis. Les derniers diplômes d'herboriste ont été délivrés le 11 septembre 1941.

Ainsi cette loi, avec la séparation de Nantes de la Bretagne et son " rattachement " aux Pays de la Loire, sont les deux seules décisions du régime de Vichy, mené par le Maréchal Pétain, à avoir été conservé !

Selon la loi L659 du Code de la santé publique, l’exercice de l’herboristerie est réservé aux pharmaciens titulaires d’un diplôme de faculté et aux derniers diplômés d’herboristerie qui ont pu continuer à exercer mais leur nombre a diminué au cours du temps et les pharmaciens sont restés les seuls à avoir le droit de vendre les plantes ne figurant pas dans la liste des 193 plantes en vente libre et les préparations.

Un diplôme universitaire de phytothérapie réservé aux médecins, pharmaciens et vétérinaires est délivré par la faculté de médecine Paris XIII.

En Belgique existe en particulier l'École européenne d'herboristerie de Bruxelles.

Au Canada il existe de nombreuses écoles délivrant un diplôme d'herboriste.

En France,

depuis 1982, l’Association pour le renouveau de l’herboristerie demande la reconnaissance de la profession d’herboriste en France et la création d’un diplôme européen de phytologue-herboriste. 

 

A.HomeNaturo Overblog Clairement le métier d'Herboriste dérange. Par leurs thérapies non invasives, leurs résultats et leurs moindres coûts les plantes ne sont décidemment pas en odeur de sainteté dans les groupes pharmaceutiques ! Nous sommes là face à une main-mise de puissants lobbys qui cherchent par tous les moyens à conserver leurs monopoles économiques. La santé, votre santé, n'est absolument pas prise en compte, les seules courbes de température qui leur importent sont celles du CAC 40 ! Le combat des herboristes est le vôtre, le nôtre à tous. Une fois pour toute, la Nature n'appartient à personne et surtout pas à des groupes financiers.

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 21:19

 

montage ECOLO HOMENATURO

 

Du journal l'âge de faire

Suivre le lien pour accéder au journal b ok mod ident

HOMENATURO-ALIMENTATION BIODes associations ont obtenu gain de cause aux Antilles, où les cultivateurs de bananes pouvaient, grâce au ministère de l’Agriculture, pratiquer toute l’année l’épandage aérien de pesticides.

 

Aux Antilles, les défenseurs de l’environnement ont eu un drôle de cadeau de Noël : le 23 décembre, le ministère de l’Agriculture publiait un arrêté fixant les « conditions d’épandage par voie aérienne ». EPANDAGES-1

Et là, (mauvaise) surprise : l’arrêté stipule que « des dérogations temporaires » peuvent être accordées pour une durée annuelle de 5 mois pour le riz, 3 mois pour le maïs, 4 mois pour la vigne, et… 12 mois pour le bananier. « On n’est plus du tout dans le temporaire ! Cet arrêté est encore plus permissif que le précédent !», peste Béatrice Ibéné, de l’Association pour la sauvegarde et la réhabilitation de la faune des Antilles (Asfa). Certes, le bananier pousse toute l’année et la cercosporiose jaune ou noire – principale maladie qui touche cette plante – peut également se déclarer à tout moment. Fallait-il pour autant signer un tel blanc seing aux cultivateurs de bananes ? Un groupe d’associations, dont l’Asfa, a estimé le contraire, a porté l’affaire en justice et a fini par faire plier l’Etat.
La principale motivation de ces associations, c’est, évidemment, la santé des citoyens et de la faune.

EPANDAGES-3Car en la matière, la Martinique et la Guadeloupe ont un triste antécédent, avec le chlordécone : cet insecticide, interdit aux Etats-Unis dès 1976, a continué d’être utilisé aux Antilles jusqu’en 1993, polluant les nappes d’eau et la terre pour encore un à six siècles, avec des risques désormais avérés, pour les populations locales, de naissances prématurées et de cancer de la prostate. Qu’en est-il des pesticides largués sur les bananeraies par avion ou hélicoptère ? Nadine Lauverjat, de l’association Générations futures, explique qu’il est très compliqué de faire un lien direct entre un produit phytosanitaire et une maladie, d’autant que ce sont des « cocktails » qui sont utilisés pour l’épandage. Leur dangerosité ne fait néanmoins aucun doute : « On a constaté que des pathologies sont plus importantes dans les zones où est pratiqué l’épandage. » Il a de plus été démontré que ces pesticides sont de puissants perturbateurs endocriniens.

 

L’épandage a « prouvé son inefficacité »

 
Quant à la technique de l’épandage aérien, Nadine Lauverjat rappelle qu’elle entraîne « une dispersion très forte des produits ». Un constat particulièrement problématique aux Antilles, où, comme l’explique Béatrice Ibéné, les bananeraies se sont développées au détriment de la forêt tropicale. Elles sont donc imbriquées dans des zones forestières où vivent des animaux, mais aussi dans des zones habitées.

Plusieurs associations se sont donc regroupées pour mener un combat juridique contre l’Etat. Elles ont obtenu une première victoire en octobre 2012, lorsque le tribunal administratif de Basse Terre (Guadeloupe) a décidé de suspendre un arrêté préfectoral autorisant l’épandage pour 6 mois. Depuis, chaque nouvel arrêté de ce type est attaqué en justice. Et les associations remportent victoire sur victoire, notamment sur la base du « principe de précaution ». Début 2014, elles ont également obtenu la suspension d’un tel arrêté en Martinique. Depuis, l’épandage est donc paralysé sur les deux départements. « Ce sont de grandes victoires, aussi parce qu’on a montré qu’on pouvait obtenir des résultats sans rien casser, avec le soutien de la population, et en faisant respecter l’Etat de droit », se réjouit Béatrice Ibéné.
La victoire n’est pas seulement juridique. Ces deux dernières années ont en effet permis de faire bouger les mentalités.  

Les planteurs se sont ouverts au dialogue. Je pense qu’ils ont aussi pris une certaine distance par rapport aux lobbies biochimiques, qui leur expliquent que leurs produits ne sont pas nocifs et qu’ils constituent la seule solution pour lutter contre les maladies du bananier. L’épandage est pratiqué depuis soixante ans et n’a jamais permis d’éradiquer la cercosporiose. Ce système a donc prouvé son inefficacité.

 

Des embauches pour l’effeuillage


En Guadeloupe, où l’épandage est, de fait, interdit depuis mi-2012, les agriculteurs ont dû s’adapter. L’utilisation de pesticides ne se fait plus par épandage, mais manuellement. « Ce n’est pas la panacée, car cette technique (à dos d’hommes) est dangereuse pour ceux qui la pratiquent », note Nadine Lauverjat. « Mais, au moins, cela concerne une population identifiée et limitée. Alors qu’avec l’épandage, la contamination était aveugle, et sans limites », explique Béatrice Ibéné.


L’arrêt de l’épandage aérien a de plus permis de diminuer les quantités de pesticides utilisées. Et les cultivateurs ont embauché de la main d’œuvre – 200 emplois ont été créés – pour relancer la pratique de l’effeuillage – qui consiste à repérer et retirer les feuilles malades. Résultat : avec 71 000 tonnes de bananes, la Guadeloupe a battu son record de production des quinze dernières années !

Cela prouve que l’épandage aux Antilles ne peut pas être justifié par la nécessité économique. Béatrice Ibéné

CA37DT0E

Nicolas Bérard

Cet article est à lire dans son intégralité dans le numéro 86 de Lagedefaire

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:09
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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 19:59

 

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Les variétés paysannes de blé en voie de disparition.

" Pour moi, il y a un raté historique, estime l'agriculteur. Pendant des milliers d'années, les cultivateurs ont fait de la création variétale. Et au début du XXe siècle, ces savoirs et ces méthodes ont été accaparés par l'industrie semencière, qui n'ont pas les mêmes critères de sélection que nous : la productivité, la conservation dans les circuits longs de la grande distribution... Aujourd'hui encore, on fait tout pour déposséder le paysan de ce travail d'obtention de variétés."
(...)

"Qu'est-ce que ça veut dire, une variété, quand on réfléchit au mot ?", interroge Jean-François Berthellot, les pieds enfoncés dans la terre collante de ses champs de blé. Dans sa ferme du Roc, dans le Lot-et-Garonne, l'agriculteur, membre du réseau Semences paysannes, en manie une conception quelque peu tombée en désuétude, mais qui a le mérite de donner un sens à l'adjectif "varié" qui s'y cache.

Il en est ainsi de sa Japhabelle, dont il est particulièrement fier. Une variété paysanne – qu'il nomme aussi "population" – haute, robuste, qui mêle des épis plus ou moins barbus, plus ou moins épais, et dont le vert tendre tire, selon les plants, sur le blond, le roux ou le noir bleuté. Elle associe en fait vingt familles de blés différents.

Entre sa banque de graines et ses champs, Jean-François Berthellot a amassé quelque 200 variétés de blé – en plus de ses autres cultures de légumineuses et de céréales. Une collection qu'il tient à conserver de manière vivante aussi, dans une mosaïque de petites parcelles cultivées, pour que les plantes puissent continuer à évoluer et s'adapter à leur environnement. Il y pousse des blés d'Andalousie ou des montagnes de Turquie, de l'amidonnier, ancêtre du blé dur, et même, dans un coin, un nouveau graminé en phase de domestication.

Partant de quelques graines – collectées au gré des échanges avec d'autres agriculteurs ou dans les banques de semences d'Europe et d'ailleurs –, le paysan les sème, puis sélectionne les meilleurs plants, les multiplie d'année en année, et observe, pendant cinq ou six ans : leur croissance, leur résistance aux maladies, aux parasites, au climat, leur capacité à ne pas ployer sous les pluies d'orage, leur brillance et les nuances colorées de leurs épis mûrs, qui le renseignent sur la qualité de leur gluten.

Lire l'article complet b ok mod ident

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:02

 

 

HOMENATURO-ALIMENTATION BIO En doutiez-vous ?

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La nature nous est
bienfaisante...

 

Des médecins britanniques ont montré que les personnes souffrant de stress et d'anxiété devraient un peu plus se tourner vers la nature.


L'association caritative Mind, oeuvrant pour la santé mentale, vient de publier un rapport montrant, avec preuves scientifiques à l'appui, les bienfaits de l' "écotherapie" : des programmes visant à promouvoir le bien-être grâce à des activités en extérieur, dans la nature, comme la marche en groupe ou le jardinage communautaire.

L'association a financé 130 projets en Angleterre par l'entremise d'Ecominds, et au final, 69% des personnes qui y ont pris part ont enregistré des améliorations de leur santé mentale grâce à ces programmes.


Mind a aussi sondé une centaine de personnes qui ont participé à "des activités physiques vertes", comme le jardinage, BLD076419 la marche en groupes, ou la course. Ce sondage a montré que pour 90% des personnes interrogées, l'alliance de l'exercice et de la nature était déterminante de leur bien-être.

 


k3414323 Une étude publiée en début de mois, provenant de l'association britannique Ramblers and Macmillan Cancer Support, avait montré que deux heures et demi de marche ou de jardinage par semaine pouvait permettre de lutter contre le stress et contribuer au bien-être.


Sources La Dépêche et RelaxNews

 

A.HomeNaturo Overblog Bon alors maintenant que c'est SCIENTIFIQUEMENT PROUVE...on se décide à protéger notre santé ? La Nature est notre unique plan d'épargne sur l'avenir, ne le laissons pas détruire...

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 11:02

 

 

HOMENATURO-ALIMENTATION BIOSouvenez-vous : 

Le Parlement a adopté, lundi 28 novembre 2011, une proposition de loi UMP sur "les certificats d'obtention végétale".

Ce texte devrait simplifier l'utilisation de semences de variétés protégées. Une simplification contestée par certains syndicats professionnels, qui estiment qu'elle "bafoue" des pratiques agricoles ancestrales.

Le texte du sénateur UMP Christian Demuynck a été adopté par le Sénat en première lecture le 8 juillet et transpose une convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1991. Voté dans les mêmes termes par l'Assemblée, lundi soir, le texte est donc adopté par le Parlement définitivement.

Il conforte les spécificités du "certificat d'obtention végétale", un droit de propriété intellectuelle original créé par la France pour les semences afin d'éviter le recours aux brevets mis en place notamment aux Etats-Unis pour le vivant. Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, a défendu devant les députés le certificat d'obtention végétal, sinon "le modèle du brevet prendra le pas, c'est-à-dire la captation de toutes les nouvelles variétés performantes".

"SITUATION DE NON-DROIT"

Le texte est contesté par des syndicats agricoles et collectifs car les agriculteurs devront désormais payer une indemnité, sous conditions, lorsqu'ils réutilisent leurs semences d'une année sur l'autre.

Plusieurs dizaines de personnes, dont des militants de la Coordination rurale, se sont rassemblées devant l'Assemblée lundi pour protester.

Selon M. Le Maire, la pratique des semences de ferme "doit être autorisée, mais elle ne peut pas être libre de droit comme elle l'est aujourd'hui". Il a évoqué actuellement une "situation de non-droit" et " une incertitude juridique ". L'idée est aussi de "poursuivre le financement des efforts de recherche" et "de continuer d'améliorer les ressources génétiques", expliquent les défenseurs du texte.

 

"MENACE CONTRE LES DROITS FONDAMENTAUX DES AGRICULTEURS"

Le député Jean-Pierre Brard (apparenté PCF) a attaqué le ministre bille en tête :" Vous, c'est pas la sélection naturelle, c'est la sélection boursière !", l'accusant de faire la part belle aux grands semenciers et d'opérer "un passage en force". Anny Poursinoff (Europe Ecologie-Les Verts) a taxé le texte de " menace contre les droits fondamentaux des agriculteurs ". Pascal Brindeau (Nouveau Centre) a reconnu que "des questions subsistent".

Germinal Peiro (PS) a parlé de "dîme" et exhorté en vain le ministre à modifier le point sur les semences de ferme. Vous êtes en train de livrer l'agriculture aux rois de la semence ", a-t-il lancé en expliquant que les socialistes votaient contre. 200 000 agriculteurs utilisent leurs semences, a affirmé de son côté Frédérique Massat (PS).

Le collectif Semons la biodiversité estime que ce texte " bafoue un droit ancestral des paysans"" Cette proposition de loi digne de l'Ancien Régime a fait lever un vent de fronde dans les territoires ruraux. Et il risque fort d' emporter lors des législatives de 2012 bon nombre de députés qui la voteraient ", poursuit ce collectif. La Confédération paysanne juge que " le droit des paysans de ressemer et d'échanger leurs semences est le fondement de l'agriculture et de la biodiversité, il ne peut pas être remis en cause au profit d'intérêts privés ".

La proposition de loi favorise aussi la conservation de variétés anciennes en constituant une collection nationale.

Sources : AFP-Le Monde du 29.11.11

Aujourd'hui :

Les semences et la biodiversité interdites par l'Union Européenne !

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Que mangeons-nous exactement ?


A.HomeNaturo Overblog Ne nous plaignons pas de ce qui arrive : nous avons laissé faire !!!

Toute notre alimentation sera ainsi soumises aux diktats des industries agro-alimentaires. Les paysans vont disparaitrent et il n'y aura plus que des agriculteurs intensifs qui n'utiliseront (je ne dis pas cultivront..) que les plantes autorisées...Le droit évident, fondamental, à cultiver son jardin, à produire ses légumes sera bientôt sanctionné... Ahhh le joli monde que voilà !!!

Ne nous plaignons pas, tout ceci est pour notre bien, puisque les lois sont faites pour protéger les citoyens !

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 18:40
les semences interdites par l'Union Européenne

 HOMENATURO-ALIMENTATION BIO

 

La Cour de Justice de l'Union Européenne a confirmé le 12 juillet 2013

l'interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel européen.

 

Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité : elles préservent et distribuent ces semences.

Pourtant, il suffirait d'inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. "A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu ", dit-elle.

Il ne suffit pas de payer pour inscrire une semence au catalogue officiel, il faut aussi que l'espèce réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Ces critères sont discriminants, selon Kokopelli, " puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles ".

Malgré un assouplissement de ces critères pour les variétés dites de conservation, ceux-ci restent inadaptés pour les variété traditionnelles. Pour Nature & Progrès et les défenseurs des semences paysannes, " cette décision est un contresens historique grave qui s’apparente à un déni de la sélection végétale réalisée par l’être humain depuis 10 000 ans ".

Certains producteurs alternatifs comme Semailles ne comptent pas arrêter la commercialisation de leurs semences, qu'ils considèrent comme un produit vivant et non un produit d'usine.

L'industrie, elle défend les variétés nouvelles: la réglementation permet de garantir le financement de la recherche. Pour le Prof. Bernard Bodson de Gembloux Agro Bio Tech ULg, les variétés issues de la recherche sont plus résistantes et plus productives.

De là à parler de concurrence déloyale, il y a peut-être un pas à ne pas franchir... On pourrait pourquoi pas classer les anciennes variétés au patrimoine naturel sans que cela ne gêne la création de nouvelles variétés plus standardisées pour les agriculteurs.

Ecolo (*) réagit

" Ecolo, comme de nombreuses organisations agricoles et environnementales, juge pour l'heure cette réglementation parfaitement contraire à la sauvegarde de notre biodiversité et aux intérêts des cultivateurs. L'absurde rigidité du catalogue officiel des semences commercialisables menace en effet de nombreuses semences anciennes et semble tout simplement taillée sur mesure pour les quelques grandes multinationales du secteur ", selon un communiqué.

Le parti écologiste entend " marquer son soutien plein et entier aux nombreuses associations qui, à l'instar de Kokopelli, luttent pour la sauvegarde de variétés anciennes ou locales, et permettent de nous offrir ainsi une alimentation variée et de qualité au quotidien ". Ecolo compte peser au niveau européen et au niveau national pour faire modifier la législation.

Source : RTBF (Presse Belge) JFH avec Pascale Bollekens
(*) Ecolo : mouvement écologiste Belge.

 

A.HomeNaturo OverblogPendant ce temps-là, les abeilles meurent, les papillons disparaissent, les OGM refont surface, 95 % des eaux naturelles françaises sont  polluées aux pesticides et/ou herbicides, un Paysan dans le Gers, en France, donc !, a reçu une amende de 450 €uros parce qu'il vendait des pépins -semence- de tomates anciennes.

Pendant ce temps-là, Fukushima n'en finit pas d'être une catastrophe, l'un des caissons de Tchernobyl a cédé, les ondes électro-magnétiques nous envahissent, les forages et fracturations hydroliques en vue de l'extraction du gaz de schiste se font, malgré le refus profond des populations.

Pendant ce temps-là, 80 % de la Forêt Vierge de Bornéo a disparue, la Forêt Amazonnienne se réduit comme peau de chagrin, les vivants - hommes et animaux - de ces forêts, INDISPENSABLES à la survie de l'humanité, sont impitoyablement massacrés et/ou déplacés (ce qui revient au même !).

Pendant ce temps-là la finance gouverne le monde et les gouvernants lui facilitent les choses et lui laisse les coudées franches.

Pendant ce temps-là, les herboristes, une petite dizaine en France, doivent pratiquement oeuvrer dans la clandestinité, les thérapeutes alternatifs ou de santé naturelle sont diabolisés, classés dans la catégorie " Secte ", des médecins sont poursuivis et condamnés, pour, je cite, " nomadisme thérapeutique " lorsqu'ils tentent de soigner leurs patients avec des traitements qui ne figurent pas dans les nomenclatures administratives, des vétérinaires sont interdits d'éxercer parce qu'ils utilisent des soins naturels.

 

Alors, que direz-vous à vos enfants, à tous les enfants, lorsque tout ce que la Nature nous avait généreusement offert aura disparu ?

Que répondrez-vous lorsqu'ils vous demanderont - " Mais, toi, dis-moi, que faisais-tu pendant ce temps-là ? "

 

Mais peut-être, je dis bien peut-être, devons-nous nous réjouir de ces lois absurdes, de ces accélérations destructrices, elles sont, peut-être, la preuve que certains commencent à avoir peur. Peur des voix anonymes qui s'élèvent un peu partout dans le monde. Peur de ces scientifiques, médecins, parlementaires qui accusent. Peur des médias qui dénoncent et qu'ils censurent, peur des réseaux sociaux qui alertent et qu'ils surveillent. Ils vont trop loin, trop vite, trop fort, la peur les fait courir à leur perte...et c'est tant mieux !

 

Ainsi, selon la loi

on ne pourrait donc plus vendre des semences non cataloguées...?

Et bien faisons-en du troc !

on ne pourrait donc plus acheter des semences anciennes et non cataloguées...?

Et bien, plantons-en dans nos jardins, dans nos jardinières...


on ne pourra peut-être bientôt plus planter librement dans nos jardins les plantes que l'on souhaite...?

Et bien semons, partout, jetons au loin des milliers de graines qui trouveront bien moyen de pousser....librement, naturellement !

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