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Mille excuses pour celles et ceux qui visitent mon blog, il y a des pub qui apparaissent....Je ne suis pas responsable de ces publications et ça me met même dans des situations désagréables quand je vois, par exemple, des annonces pour la calendrier vaccinal, des boissons énergisantes... !!!  Je vais essayer de remédier à ça pour que ces pubs n'apparaissent plus !!! Bonnes visites - tout de même - !  Prenez soin de vous. Michel.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 10:49

ANOREXIE BEAUTE HISTOIREUne trentaine de substances, utilisées de manière détournée dans des préparations en pharmacie, pour des cures d'amaigrissement, ont été interdites par l'agence du médicament ANSM, a-t-on appris vendredi.

" Le recours aux préparations contenant les 3 plantes et les 26 substances actives concernées par ces mesures est désormais proscrit dans un but d'amaigrissement ", explique dans un communiqué la nouvelle agence qui a succédé début mai à l'Afssaps.

Toutefois des dérogations ont été admises pour certaines de ces substances et pour certains cas (enfant de moins de 12 ans ou adultes souffrant de troubles de la déglutition).

Parmi les substances concernées par l'interdiction on peut relever le clenbutérol (anabolisant à usage vétérinaire), clonazépam (benzodiazépine), exénatide (antidiabétique), liraglutide (antidiabétique), méprobamate (anxiolytique), synéphrine (issu du fruit vert de Citrus aurantium) et l'orlistat (traitement de l'obésité).

Une enquête conduite en 2006-2007 par l'Afssaps avait montré qu'un tiers des préparations effectuées en pharmacies étaient prescrites pour l'amaigrissement.

Ces préparations utilisaient "des formules d'une grande disparité, associant parfois des substances détournées de leur autorisation de mise sur le marché (AMM) ou faisant l'objet d'un suivi de pharmacovigilance, comme des diurétiques ou des antidépresseurs ", selon le communiqué de l'ANSM.

Au-delà de l'interdiction, " la prescription d'une préparation magistrale dans le cadre d'une démarche de réduction pondérale n'est pas recommandée ", souligne l'agence qui insiste sur le fait que " la démarche de perte de poids n'est ni anodine ni sans conséquence pour la santé. "

" Elle doit s'inscrire sur le long terme dans le cadre d'une prise en charge globale, individualisée et interdisciplinaire " ajoute l'ANSM.

La liste complète est disponible sur le site de l'ANSM.

  1. Voir la liste complète

Source : PARIS (AFP) © 2012 AFP

 

Sur le même sujet lire aussi : 

Les régimes amaigrissants et la naturopathie

Les Régimes et la dictature de la mode

L'alimentation, l'avis du Naturopathe

Enceinte et au régime, quels risques pour l'enfant ?

L'Afssaps interdit des substances amaigrissantes

La naturopathie et la pratique du sport

La marche et la santé.

 

 



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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 14:32

 

Maladies de Parkinson et pesticides, impact des phytosanitaires sur la santé des agriculteurs et des consommateurs, les articles du blog de Naturopathie.

 

Le lien entre la maladie de Parkinson
et les pesticides officiellement reconnu

 

C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs.


Lundi 7 mai 2012, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.

Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits.

En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

AGRICULTEURS VICTIMES DES PESTICIDESQuelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes.

Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.


UN DÉCRET " TRÈS ATTENDU " 

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc " très attendu ", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. " Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.

Lire  : "Des agriculteurs victimes de pesticides veulent rompre le silence"

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels. " C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."


EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUESpesticides sperme 

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.

Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites.

Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires.

culture pesticides

Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, " ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

source :

Angela Bolis pour le journal : Le Monde.fr | 09.05.2012  

 

 Publication du Canard Enchaîné
CANARD ENCHAINE article2182


 

Sur le même sujet :

Agriculture et phytosanitaires 

A voir absolument : La mort est dans le pré

Monsanto, selon le Monde

Quels enjeux pour quel monde ?

Suicides des paysans, disparitions des fermes pour qui, pourquoi ?

PAC, pour qui, pour quoi ?

L'évaluation des pesticides : les lacunes réglementaires

Les Epandages aériens sont facilités en France

Des agriculteurs victimes de pesticides veulent rompre le silence

Les sols de culture, l'aluminum, les engrais et alzheimer

Quand les apiculteurs occupent un site Monsanto en France

La semaine sans pesticides en France et dans le monde !

Semaine sans pesticides...si on en parlait ?

L'élevage accro aux antibiotiques

Philippe Labre, vétérinaire Bio interdit d'exercer

Les algues vertes : un été pourrit en Bretagne

Agriculture et OGM

Les OGM, l'avis du Naturopathe

La toxicité des OGM démontrée !

Nouvelle action contre monsanto et le maïs OGM

Agriculture BIO et actions qui y sont liées

La Naturopathie et la BIO

Acheter des légumes bio, serait-ce hors la loi ?

Loi sur les semences : le germe de la colère

Les semences de la colère

Kokopelli, mais c'est quoi donc ?

Abeilles : chronique d'une mort annoncée

Les méthodes naturelles dans le soins aux animaux

L'Alimentation mondiale et l'agriculture Bio

La révolution verte est en marche

Agriculture et santé

Alimentation : Alerte santé publique

Pour l'EFSA, manger bio préserve bien la santé !

Les maladies dégénératives passent à table !

Des pesticides dans notre sang !

 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 18:42

 

 

 

80 % des médicaments Français

 

ne servent à rien...


L'industrie invente des maladies

pour écouler leur stock de

médicaments 


Il est urgent de faire le ménage sur

le marché des médicaments.


 

 

 

Philippe Even, Professeur émérite à l'Université Paris Descartes, président de l’Institut Necker, Philippe Even a participé à des commissions scientifiques de l’INSERM et du ministère de la Santé. Il a aussi été représentant de la France à Bruxelles et chargé de missions scientifiques aux États-Unis.
Le Professeur Philippe Even nous parle des médicaments en France

 

Voir la vidéo : b ok mod ident

 

Iatrogénisme   :  

Maladie provoquée par le médecin, le traitement et plus généralement par les médicaments (in Larousse).


Accidents de la route : 3 994 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France selon les chiffres 2010 de la sécurité routière.


Effets secondaires des médicaments : 140 000 hospitalisations provoquées par un effet iatrogène


18 000  décès avérés par iatrogénisme (certaines sources comptabilisent 32 000)


20 000 à 30 000 décès annuels survenus à la suite d’événénements iatrogènes et infections nosocomiales confondus.

 

Le iatrogénisme ou effets secondaires des médicaments, est principalement causé par le mélange des médicaments et les interactions médicamenteuses.

 

 

  Au sujet des médicaments : 

Alerte : Le business de la santé et les vendeurs de maladies

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

Malade ? Et si c'était le médicament ?

De la bonne santé des laboratoires pharmaceutiques

 

 

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 17:31

Alerte sur les pratiques troubles de grands laboratoires pharmaceutiques par : Cash investigation nouveau magazine sur France 2 . A ne pas rater : vendredi 27 avril 22h15 France 2

 

 

 

27 avril 2012 France 2 - 22h15


Vendeurs de Maladies

 

Cash investigation, magazine présenté par la journaliste Elise Lucet, arrive le vendredi 27 avril, à 22h30, sur France 2. Un magazine d’enquêtes sur le monde des affaires et des grands groupes internationaux, précise la présentatrice de ce nouveau rendez-vous.

 

Chaque semaine, en 60 à 70 minutes, seront révélés les résultats d’une enquête de plus de six mois menée dans un des grands secteurs économiques : soins médicaux, banque, distribution, textile, etc.

"Nous montrons ce que cachent le marketing et la communication bien lissés de ces géants. Il est notoire que journalistes et attachés de presse travaillent ensemble alors que, parfois, leurs intérêts divergent. Je voulais casser ce ronronnement. Casser ces interviews entendues et faire dériver le sujet vers des questions plus sensibles et carrément dérangeantes. Montrer comment ces professionnels des relations avec la presse et le public cherchent parfois à nous piéger, journalistes et citoyens. Après notre enquête, nous terminons le magazine par le portrait d’une personne ayant réussi par sa force de conviction et son obstination à faire plier un de ces grands groupes. On les appelle aux Etats-Unis : les “lanceurs d’alerte".

 

Premier sujet traité : les vendeurs de maladies...

Il s’agit, dit Elise Lucet, de certains laboratoires qui inventent de toutes pièces et avec une force de frappe étonnante une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu’ils viennent de mettre au point. Les laboratoires Merck et Sanofi seront mis en cause dans cette enquête inédite.


 

Afin de vendre plus de médicaments, de grands laboratoires pharmaceutiques utilisent des stratégies purement marketing pour mettre ne avant de pseudo nouvelles pathologies.

 

Ainsi ce nouveau magazine d'enquêtes se propose d'être «un lanceur d'alertes», une sentinelle pour les citoyens...

Dont la première alerte dénonce le manque de scrupules de grands groupes pharmaceutiques... voilà de quoi faire réfléchir !

 

Dix jours après la diffusion de

" la Mort est dans le pré ", voici 

" Les Vendeurs de maladies ",

sur France Télévision, la première chaîne publique Française...

personne ne pourra dire : - " Je ne savais pas "

 

 

Cash Investigation " Les Vendeurs de Maladie "


 

Revoir le documentaire  b ok mod ident


 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 17:08

Blog de Naturopathie : Le soleil et la vitamine D, l'avis du Naturopathe

Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

Peau & soleilLe soleil et ses bienfaits

 

Depuis de nombreuses années, on nous met en garde contre le soleil et ses nuisances.

Le soleil est dangereux pour la santé nous dit-on, il faut s’en protéger, il provoque le cancer !

La vérité est beaucoup plus nuancée…Essayons d’y voir plus clair.

 

Les méfaits du soleil

Le Grand responsable des cancers de la peau.


C’est exact.


Les ultraviolets (UV) provoquent une dilatation des vaisseaux sanguins amenant une rougeur de la peau. En cas de surexposition, c’est la brûlure, le fameux « coup de soleil » !

Quand la peau augmente sa pigmentation pour filtrer le soleil, c’est le « Bronzage », en même temps la peau augmente l’épaisseur de ses différentes couches superficielles, devenant plus épaisse elle va perdre de sa souplesse et les rides apparaîtront.


Peau et soleil


Les rayons infrarouges : ils pénètrent plus profondément dans la peau que les UV, leur action va également dilater les vaisseaux cutanés et produire un effet de chaleur  qui nous prévient que l’exposition doit cesser.

Une surexposition entraîne des lésions cutanées notamment pré cancéreuses.

 


Les bienfaits du soleil

Le soleil nous protège du cancer.


C’est également vrai !

De récentes études menées aux Etats-Unis par des médecins, les frères Garland, prouvent que plus le taux d’ensoleillement augmente, moins les cancers du côlon et du sein sont nombreux ! D’autres études révèlent qu’il en est de même pour les cancers de la prostate, des ovaires et la liste ne cesse de s’allonger. De plus les personnes atteintes de cancers ont un meilleur pronostique vital s’ils s’exposent au soleil.


Pourquoi le soleil est-il bénéfique ?


La vitamine D

 

La vitamine D est produite dans les couches profondes de la peau.

Le cholestérol  est l’un des maillons importants de sa fabrication. A son tour le soleil joue son rôle et synthétise cette vitamine D3 qui ne peut exister sans lui.

 

Peau et soleil-5

 


Les rôles de la vitamine D3

-         

    Cette vitamine aurait bel et bien un rôle important dans la prévention du cancer mais également dans le traitement de cette maladie. Les recherches menées actuellement dans ce sens, sont très prometteuses comme le démontre les recherches du Dr. Edward Giovanucci, Médecin à l’Université d’Harvard, -2008- ainsi que celles des chercheurs de l’Inserm, en France en 2002.

-          La vitamine D agit également sur le cœur en un effet protecteur, sur les reins, en cas d’insuffisance rénale, sur la prostate, la peau, la fertilité, le foie et la dotoxification.

 

 Gardez l’équilibre


Un juste milieu.


La surexposition :

Une exposition trop longue au soleil est indéniablement nuisible à la santé. Elle favorise l’apparition de cancers.


La «  sous exposition »

Le manque de soleil favorise l’apparition de certains cancers.

Alors que faire ? Garder et connaître son propre équilibre !

La durée d’exposition au soleil dépend de chaque individu, tant il est vrai que la peau est différente pour chacun.


La résistance au soleil est individuelle !


Peau et soleil-4

Il est évident que l’exposition doit cesser avant que la peau ne rougisse.



A chaque saison son exposition



Peau et soleil-3

L’exposition variera également selon la saison, sous nos latitudes, en France Métropolitaine, au printemps et à l’automne une vingtaine de minutes environ seront bénéfiques, en été seulement 15 minutes suffisent. Ainsi et toujours sous nos latitudes, en France Métropolitaine, l’exposition solaire sera bénéfique d’avril jusqu’à Septembre.

Pour bénéficier pleinement des bienfaits du soleil, il sera bon d’exposer les bras, le dos et les épaules. Cette –courte- exposition se fera évidemment sans crème solaire.


Peau et soleil-2

 

A chaque âge son exposition


Il est important de se souvenir que la peau évolue tout au long de la vie, celle d’un bébé ou d’un enfant n’est bien entendu pas la même que celle d’un adulte, plus fragile elle devra être moins exposée.

 


 

A chaque peau son exposition


De même, chaque type de peau, devra être exposée selon sa propre résistance aux rayons solaires.

Plus une peau est claire et plus grande sera sa sensibilité aux rayonnements.

 

Apprenez à bien connaître votre peaux pour profiter pleinement des bienfaits du soleil sans surestimer votre durée de protection.

 

Un type de peau " Nordique " ne peut expérer le même bronzage qu'une peau de type " Méditerranéenne ", s'exposer longuement n'aura qu'un seul effet : brûler la peau et dès lors accroître grandement les risques de cancers.

 

Alors n'oubliez pas

votre exposition solaire journalière,

votre bonne santé en dépend, aussi !

 

 

 

273506 1528213462 4463058 q Pour aller plus loin lire :

« Soleil, mensonge et propagande »-Brigitte Houssin- Edit. Thierry Souccar.

 

Sur le même sujet lire aussi :

La luminothérapie, l'avis du Naturopathe

 

Au sujet de la santé lire aussi 

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

Effets secondaires des médicaments : témoignages

Conférence Nationale de la Santé, Bernard Kouchner 

Les maladies dégénératives en augmentation  

Malade ? Et si c'était le médicament ?

Le Dr Alain Braillon, le médecin qui dérange...

Le club des parlementaires au service de la santé...

L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle au chevet de la santé

Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !

En Inde, des tests médicaux sont pratiqués en secret...

Le médicament, les laboratoires pharmaceutiques et nous...

De la bonne santé des laboratoires pharmaceutiques

Les parabènes interdits et les médicaments

Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !

La fièvre ou l'hyperthermie en Naturopathie


Diagnostiques et médecine nucléaire

médecine nucléaire et irradiations médicales l'avis du Naturopathie

Cancer du sein les risques du surdiagnostic

Les dangers de l'imagerie médicale

Le soleil et la vitamine D


Revue de Presse

Dans la presse : Les Français et les médicaments

Dans la presse : on parle encore du médiator

Ce cher...Médiator : une petite boîte d'un coût exhorbitant !

Dans la presse : Distilbène, Requip : effets secondaires

Dans la presse : témoignage d'une malade du médiator

La ronde des médicaments...

 

et d'autres....

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 17:22

Quelle est la qualité de l'eau du robinet, dans votre région ?

Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone. 

 

Avez-vous toute confiance

 

dans l'eau qui coule de votre robinet ?

k4134743.jpg 

Pesticides, nitrates, aluminium... Vous utilisez plusieurs fois par jour l'eau de votre robinet mais peut-être est-elle trop polluée pour être consommée au quotidien.

A partir des résultats d’analyse de l’eau de 36 568 communes françaises, publiés sur le site du ministère de la Santé, l'association UFC-Que-Choisir a réalisé une carte indiquant la qualité de l’eau selon les villes.

Les infos sont simple : Bonne, passable, dégradée, mauvaise ou très mauvaise, vous allez vite être fixé !

 

 

Cliquez sur la carte : k5133390.jpg réponse commune par commune.

Si le lien de la carte ne fonctionne pas faites un copié-collé :

http://www.quechoisir.org/environnement-energie/eau/eau-potable/etude-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-de-votre-commune

ou cliquez sur le lien plus haut du minitère de la santé.


 

Sur le même sujet :

Quelles eaux boire, l'avis de votre Naturopathe

 

Les stations thermales de France, le guide


 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 18:02
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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:25

  Un médecin dit la vérité sur les traitements médicaux en France, il est suspendu. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

La santé publique dans tous ses états : 
questions au Dr Alain Braillon,
un expert trop indépendant 

  

 

Par Sciences citoyennes entretien d' Elena Pasca

 

Dr Alain BraillonPour exprimer son inquiétude face au délabrement de la santé publique en France, ainsi que notre solidarité avec Alain Braillon et avec tous les professionnels et experts empêchés de faire un travail de qualité et indépendant, au seul service des citoyens, Sciences citoyennes a choisi de donner la parole directement au Dr Alain Braillon, à travers un entretien très détaillé avec Elena Pasca.


Mis sur le banc de touche pour avoir trop bien fait son travail, le Dr Alain Braillon est un témoin privilégié de la démolition de la médecine de santé publique, parente pauvre d’une médecine calquée sur les demandes de l’industrie pharmaceutique, dans un système tout entier conçu pour être pharma-amical, faire non pas de la prévention rationnelle, mais de l’abus de prévention, réduite à son sens pharmacologique, faire de la médicalisation des états physiologiques comme des facteurs de risque, des états d’âme, du mal-être socio-économique… Avec ses conséquences de surmédicalisation, surdiagnostic et surmédicamentation et l’augmentation exponentielle des risques iatrogènes. Ces tares structurelles ont été exposées moult fois sur Pharmacritique et illustrées aussi par le « cas » représentatif d’Alain Braillon.

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

 

Un article récent épinglait la misère de la médecine de santé publique, première victime de coupes budgétaires et du désinvestissement de l’Etat, qui ne saurait être occultée par quelques vitrines bien lustrées telles que le mastère de santé publique annoncé par le Cnam, l’Institut Pasteur et l’EHESP (Ecole de Hautes Etudes en Santé Publique). Ces institutions devraient donner des garanties de leur indépendance et de la qualité de leur formation, par exemple en ayant recours à des experts indépendants et reconnus au niveau international. Proposer une chaire à Alain Braillon serait un bon début.


En posant un certain nombre de questions, au nom de la Fondation Sciences Citoyennes et de Pharmacritique, j’ai souhaité demander au Dr Alain Braillon de tendre un miroir à cette santé publique qu’il connaît désormais sous toutes les coutures : de l’intérieur, de l’extérieur et même en tant que « dommage collatéral » parmi d’autres induits par la politique du gouvernement actuel. Car c’est en pratique, sur de tels cas précis de démolition d’un service et d’éviction de l’un des rares médecins français à être une référence de niveau international, que l’on peut juger ce qu’il en est des annonces médiatiques et du projet de loi de Xavier Bertrand, présenté comme « radical » et à même d’introduire une coupure nette entre « l’avant et l’après Médiator ».

Le communiqué détaillé de la Fondation Sciences Citoyennes précise que l’ « après Médiator » selon Xavier Bertrand, c’est de la communication, du marketing sur le modèle pharmaceutique qui vit de cela et non plus de la recherche et développement… Le ministre sait vendre son projet, pour que l’essentiel du système pharma-amical reste en place, tout en donnant l’illusion d’une volonté politique et d’une consultation large. Or le système verrouillé par des leaders d’opinion grevés de conflits d’intérêts, promus comme le Pr Jean-Luc Harousseau à la Haute autorité de santé, gardera les mêmes tares structurelles qui permettront d’autres Médiator.


Evincé il y a un an, Alain Braillon n’a toujours pas été réintégré, malgré les promesses de Xavier Bertrand de défendre les experts indépendants.

Il y a eu et il y aura d’autres évictions de tels experts qui dérangent les sociétés savantes sponsorisées par l’industrie et les intérêts des lobbies qu’elles défendent.

Elles passeront inaperçues, car le système procède habituellement de façon plus subtile.

Raison de plus d’être solidaires et de faire de la… prévention avec nos maigres moyens.

Défendre tous les Alain Braillon, c’est défendre notre santé. [Elena Pasca]


Activités du Dr Alain Braillon en bref

Alain Braillon était médecin des hôpitaux au CHU d’Amiens depuis 4 ans, dans le service du Pr Gérard Dubois, membre titulaire de l’Académie de Médecine, lorsque, brutalement, une procédure a été engagée pour supprimer son poste. Le Centre National de Gestion du Ministère de la Santé est passé outre l’avis de 70% des membres de la Commission Statutaire Nationale pour mettre fin à ses fonctions.

Ancien chef de clinique en hépato-gastroentérogie, le Dr Braillon est parti aux Etats Unis pour une année post doctorale dans un service de pharmacologie avant d’intégrer l’Inserm en tant que chargé de recherche. Il a ensuite participé, auprès du Pr Claude Griscelli au siège de l’AP-HP, à la création de la première Délégation à la Recherche Clinque dans un CHU français. C’est ce modèle original qu’a été repris quelques années plus tard le ministère pour l’appliquer au niveau national. Le Dr Braillon a aussi dirigé le service de la Commission de la Transparence à l’Afssaps ; les conditions dans lesquelles il a été mis fin à cette fonction ont été analysées lors de la mission d’information parlementaire sur le Médiator.

Le Dr Alain Braillon a publié plus de 190 articles médicaux indexés dans PubMed (US National Library of Medicine), essentiellement en anglais, en majorité dans les revues de tout premier plan de différentes spécialités.


 Entretien : 


Elena Pasca : Quel est le travail et le rôle d’un médecin de santé publique ?


Alain Braillon : La santé publique est une discipline transversale et son champ s’est largement développé au fil du temps, en particulier jusqu’aux soins curatifs. Charles-Edward Winslow a fourni une définition dans la revue Science en 1920 : « La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé … » (Winslow CE. The Untilled Fields of Public Health. Science. 1920;51:23-33).

Il n’y a pas de raison d’opposer la Santé Publique aux autres spécialités médicales. L’essence est la même : limiter la souffrance, essayer de guérir et toujours respecter le malade.

Sans être des spécialistes de santé publique, nombreux sont les praticiens qui font naturellement de la santé publique, en s’investissant dans des actions collectives, comme l’animation d’un réseau de soins, ou en intervenant dans les médias et diffusant des messages d’éducation à la santé.

Je ne parle évidemment pas des campagnes sponsorisées par des firmes pharmaceutiques auxquelles participent des médecins rémunérés pour cela, mais de praticiens qui font leur travail en utilisant les médias comme un moyen de diffusion à même d’atteindre un public plus large.

La seule différence est l’échelle : un médecin de santé publique agit sur une population, alors qu’un clinicien agit sur une personne à la fois. En cas d’erreur ou de faute, les conséquences changent d’échelle. Comme l’a montré Brigitte Rossigneux dans le Canard Enchaîné, la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a permis le renouvellement du remboursement du Médiator en 2006, en censurant les mises en garde des travaux préparatoires. (Voir cet article du Lancet).

Une telle décision expose d’un seul coup des centaines de milliers de malades pendant des années à un produit inefficace, mais avec des effets secondaires graves connus depuis longtemps.

A l’inverse, par une seule mesure de santé publique pertinente, des milliers de vies peuvent être sauvées, ou des milliers d’effets indésirables graves peuvent être évités.

Les Belges l’ont prise en 1976 en refusant l’autorisation de mise sur le marché du Médiator.

Autre exemple : en France, la consommation de cigarettes augmentait chaque année depuis la fin de la seconde guerre mondiale, représentant en moyenne 2 000 morts supplémentaires chaque année. Il a fallu attendre la loi Evin, qui a mis en place un dispositif global pour lutter contre tabac, pour voir enfin diminuer la consommation de tabac en France. Pendant 7 ans, il s’en est suivi une baisse régulière de la consommation, sauvant plus de 3 000 vies chaque année.


Quels sont les axes principaux de votre travail ?


Mon activité ces dernières années peut être résumée à deux domaines principaux :


1/ Améliorer la prise en charge.

C’est ce que j’ai fait en créant trois réseaux régionaux pluri-professionnels et pluridisciplinaires.

Le premier fédérait les vingt maternités publiques et privées de la région picarde, associant gynécologues-obstétriciens, sage-femmes, pédiatres, infirmières et cadres. Il ciblait le tabagisme chez les femmes enceintes, qui est la première cause évitable de complications au cours de la grossesse, en particulier la prématurité et la mort subite du nourrisson. C’est un fléau majeur, et la France détient un triste record, celui du pays d’Europe où il y a le plus de femmes enceintes qui fument. (Voir cet article dans J Gynecol Obstet Biol Reprod. 2010;39:1-2). Il a donc fallu sensibiliser, motiver et former de nombreux praticiens et intervenants, et leur fournir l’équipement nécessaire.

 

Le deuxième concernait la prise en charge des suicidants, une priorité du plan régional de santé publique. Ce réseau réunissait les urgentistes, les psychiatres et les infirmières des neuf hôpitaux pivots de la région qui ont participé à trois programmes. Les actions menées ont été évaluées, les résultats publiés dans des revues médicales nationales et internationales à comité de lecture. La publication d’éditoriaux a permis de renforcer l’impact de nos propositions. De même, des interventions dans les médias, dont la télévision, ont permis de sensibiliser et d’informer le grand public.


2/ Développer la sécurité des soins.

Pour cela, j’ai créé un réseau pour réunir les responsables Qualité et Sécurité des établissements de santé publics et privés de la région. Pas plus d’une demi-douzaine de réseaux de ce type existaient en France. Cela a permis d’organiser des formations, de faciliter le partage d’expérience et mettre en place des actions communes. Il s’est ensuite associé à un autre réseau régional, devenant ainsi le premier réseau inter-régional de ce type.

Pour tous ces réseaux, il a fallu trouver des financements en répondant à des appels d’offres. En effet, je ne bénéficiais d’aucun moyen, pas même d’un secrétariat. Les crédits obtenus sur appels d’offres auprès de la Fondation de France, des comités départementaux de la Ligue contre le cancer de l’Oise et de la Somme, du Conseil régional ont permis de recruter les collaborateurs, de financer l’achat des équipements et les différents frais de fonctionnement. En 5 ans, j’ai obtenu 550 000 € de crédits.


3/ Produire des expertises et fournir des conseils

Cela a été le cas pour la politique de dépistage de plusieurs cancers (prostate, colo-rectal, sein) ou par exemple pour les addictions.


Vous êtes actuellement « en disponibilité » (quel euphémisme !), sous prétexte que le financement de votre poste ne serait plus assuré. Que s’est-il passé ?


Je ne sais quel terme utiliser. Présidée par M. Gérard Bapt, la mission parlementaire d’information sur le Médiator m’a présenté lors de mon audition comme « médecin des hôpitaux désaffecté du CHU d’Amiens par le ministère de la Santé ».

J’avais été nommé au CHU d’Amiens à l’issue du concours national des praticiens hospitaliers de 2004, avec 150 points sur 150.

Cela s’est passé très brutalement, comme à France Télécom. A la mi-décembre 2009, un simple mail d’un secrétariat m’informe que la Commission Médicale d’Etablissement a demandé mon placement au Centre National de Gestion.

Ni moi, ni mon chef de service, ni le responsable de pôle n’étions au courant de ce qui se tramait. En effet, cela a été rajouté à l’ordre du jour en pleine séance et mon exclusion votée en fin de séance, quand il ne restait qu’un nombre très réduit de membres, dont personne ne peut d’ailleurs fournir la liste.

La raison invoquée n’a été connue que plus tard : l’arrêt d’un financement par l’Agence Régionale de Santé qui subventionnait une de mes missions. Or un tel arrêt aurait dû faire l’objet d’une décision motivée et d’un avenant au contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens liant le CHU à l’Agence Régionale d’Hospitalisation.

On a refusé de me communiquer cette décision, mais après une longue procédure, la Commission d’Accès au Documents Administratifs m’a donné raison, et le directeur de l’Agence a dû confesser qu’il n’y avait aucun document traçant cette décision !

Le motif financier était d’autant plus absurde que je rapportais à l’hôpital deux fois mon salaire (charges patronales comprises), grâce aux crédits « Mission Enseignement Recherche Référence et Innovation » que versait le ministère de la Santé au CHU. Ces crédits prennent en compte l’activité de publication scientifique de chaque médecin, sur des critères qualitatifs et quantitatifs. Le CHU d’Amiens comporte environ 450 médecins, dont un tiers ont aussi un statut universitaire.

J’étais le médecin qui publiait le plus dans les meilleures revues internationales.

Le Centre National de Gestion a validé la procédure et instruit mon dossier comme si de rien n’était. J’ai eu communication du rapport à charge que le Centre National de Gestion a fait réaliser contre moi, pour requérir ma désaffectation du CHU d’Amiens.

Dans ce rapport, j’ai appris que la Haute Autorité de Santé me jugeait « incontrôlable » et que c’est pour cette raison que le contrat de travail qui me liait à elle n’avait pas été renouvelé fin 2006.

Malgré l’avis favorable de la Commission d’Accès au Documents Administratifs, la Haute Autorité de Santé refuse de me communiquer la note originale qui m’évalue ainsi.

Fait inhabituel, la Commission Statutaire Nationale s’est opposée, à plus de 70% de ses membres, à la réquisition du Centre National de Gestion contre moi. Autre fait inhabituel, le Centre National de Gestion n’a pas suivi cet avis. Tout cela est très significatif.

(..) C’est ma mort professionnelle et sociale qui a été organisée. Je ne peux plus prescrire, même pour ma famille, le Centre National de Gestion refusant de me communiquer les identifiants qui doivent figurer sur les ordonnances. J’ai dû attendre deux mois pour avoir communication de la procédure me permettant de me déplacer, et elle n’était valable que deux mois. Quand j’ai voulu l’utiliser, le Centre National de Gestion m’a refusé l’autorisation de me déplacer. J’ai encore près de 80 000 € de crédits de recherche obtenus sur appels d’offres qui sont au CHU. Le Centre National de Gestion refuse d’en assurer la gestion, et le CHU refuse de m’informer sur leur devenir.


J’y verrais plutôt un « procès » à la Kafka, d’autant que votre ancien chef de service se voit poursuivi en justice. Pure coïncidence ?

Oui c’est assez kafkaïen, et même orwellien par certains aspects. Pour ce qui est des coïncidences, il est vrai que cela en fait beaucoup pour un service qui ne comporte que trois médecins, le troisième étant proche de la retraite. Oui, le service ne comporte que trois médecins, sans secrétaire depuis de plusieurs années ; et l’interne qui a choisi de faire son stage dans le service l’année dernière s’en est vu refuser l’autorisation par l’administration !

Cela fait beaucoup de coïncidences. Statistiquement, il est peu probable que cela soit dû au hasard.


Qui a intérêt à vous mettre hors service et à épuiser le Pr Dubois par des procédures en justice ?

Je ne suis pas journaliste d’investigation, mais pour le Pr Dubois, c’est assez évident. British American Tobacco avait menacé publiquement de le poursuivre en justice, mais finalement n’a pas donné suite et la procédure a été menée par la Confédération des buralistes de France.

Pour mon cas personnel, il est probable que des articles critiques que j’ai publiés dans les revues internationales de premier plan aient déplu. Les sujets sont nombreux : pharmacovigilance, expertise des politiques de santé publique (dépistages des cancers, hépatite B, alcool, tabac…).  

Je ne comprends pas l’intérêt que le ministère de la Santé pourrait avoir à me mettre hors service, mais c’est bien le ministère de la Santé qui l’a fait et qui persiste dans sa décision, malgré l’avis de la Commission statutaire nationale, les interventions ou les articles de soutien dans les différents media français ou étrangers.


C’est un type particulier d’action en justice intentée au Pr Dubois. Pourriez-vous préciser ?


Il s’agit d’une SLAPP. C’est l’acronyme anglo-saxon pour Strategic Lawsuit Against Public Participation (Poursuite stratégique contre la mobilisation publique). Le puissant et riche qui vous traîne devant les tribunaux se moque du jugement car, quel que soit le jugement, il gagne toujours : l’attaqué perd son temps et son argent, et même si le tribunal finit par lui donner raison, les frais d’avocat ne seront même pas couverts. Cela permet aussi de faire peur à ceux qui auraient pu penser à faire entendre leur voix critique. C’est fréquent dans les pays anglo-saxons, et cela touche maintenant la France (Le Silence est d’or, dans la revue Pratiques. 2011;53:74-5).

Pierre Meneton, un chercheur de l’Inserm qui lutte contre l’overdose de sel dans les aliments industriels, en a fait les frais récemment. Un Français consomme en moyenne 8 g de sel par jour, quand tous les experts internationaux recommandent de ne pas dépasser 5 g. Les conséquences de cette petite « gratte » pour vendre de l’eau au prix de l’aliment (le sel ayant un pourvoir de rétention d’eau très important) sont lourdes : hypertension artérielle avec son cortège de morts et de malades subissant des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux… Le Comité des Salines de France a poursuit Pierre Meneton en diffamation, sous le prétexte qu’il a affirmé lors d’une interview pour le magazine TOC en 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Il désinforme les professionnels de la santé et les médias ». L’Inserm non seulement ne le défendra pas, mais, à la suite de pressions extérieures, fera même scruter son activité par un « Comité d’Ethique interne » pour voir « s’il ne portait pas atteinte à l’image de son institution ». Les différentes sociétés savantes – Cardiologie, Hypertension artérielle, Pharmacologie… – ont été aux abonnés absents pour sa défense. C’est plus facile de faire des ordonnances de médicaments que de la prévention et de l’éducation. Pour celui qui prescrit : c’est plus rapide, il se rassure en confortant son statut de « savant tout puissant », car il permet l’accès à des médicaments nouveaux et coûteux. Celui à qui l’on prescrit est heureux : on lui reconnait un statut et le médicament miracle l’exonère de tout effort personnel.

Le lobby du sel a été débouté, mais heureusement que les très lourds frais du long procès ont été assurés par la revue Prescrire. En règle, les lanceurs d’alerte n’ont pas cette chance, ils doivent assumer seuls. (...)

En 2010, c’est le laboratoire Astellas Pharma qui poursuit, devant le tribunal de grande instance de Paris, cette même revue Prescrire (voir cet article). Il ne tolère pas que cette revue mette en garde sur la nouvelle indication d’un de ses médicaments.


L’information indépendante se paie cher… Les axes de travail dans les services de santé publique sont-ils imposés ou librement choisis ?


Oui, l’information indépendante se paie cher pour ceux qui tentent de la faire. On progresse mieux dans la hiérarchie avec une dose de servilité que de bon sens critique.

On gagne plus à faire de la publicité rédactionnelle et flatter les intérêts des lobbies qu’à alerter sur les problèmes. La situation où ma mort professionnelle a été organisée délibérément est un exemple du prix que l’on peut payer. Cet exemple n’est pas exceptionnel, ce qui est inhabituel dans notre pays c’est la couverture médiatique qu’il a eu. Nombreux sont ceux qui sont mis sur la touche et dont on n’entend pas parler parce que les exécuteurs des basses œuvres ont été plus habiles pour sauver les apparences.

Quant à l’autre sens du terme, bien sûr, l’indépendance a un coût, impossible de faire autrement. Plus de 30 000 professionnels de santé choisissent de s’abonner à Prescrire, c’est environ 10% des professionnels qui investissent près de 400 € par an pour s’abonner. Est-ce cher payé pour avoir une information indépendante ? D’autres préfèrent s’informer directement auprès des laboratoires pharmaceutiques. C’est gratuit, et parfois le gîte et le couvert sont offerts en prime.

(...)

Il est vrai qu’il est parfois difficile d’aborder certains thèmes et que certaines revues « scientifiques » françaises refusent de publier des articles, s’affranchissant même parfois d’une expertise et relecture par les pairs. Mais il existe plein de revues internationales qui sont d’ailleurs bien plus réputées et qui ont bien plus d’audience. Et même si leurs critères de qualité scientifique sont plus exigeants pour y être publiés, cela n’est pas insurmontable avec un peu de travail.


Comment jugez-vous la situation globale de la médecine, ou plus globalement de la santé publique en France ?

On peut envisager la situation en termes de résultats.

 La mortalité infantile stagnait en France depuis de nombreuses années, contrairement aux autres pays développés. Pire, elle a même augmenté en 2009. Ainsi, la France est passée du 5ème au 14ème rang européen pour la mortalité infantile entre 1999 et 2008, derrière la Grèce. (...)

 Pour les soins palliatifs, ce sont les Anglais qui se classent premiers en Europe et la France se traîne encore à la 13ème ou la 14ème place.

Pour la chirurgie cardiaque, l’Angleterre obtient encore des résultats excellents, mais la France n’a pas participé, car elle n’a pas communiqué ses résultats pour l’enquête européenne qui existe depuis une quinzaine d’années. Pourtant le succès de cette enquête est indiscutable, et même la Chine et l’Arménie y participent maintenant.

On peut envisager la situation en termes de processus.

Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France, avec 60 000 décès par an. (...) La France a  dix ans de retard sur le Canada.

Pour l’alcool, Roselyne Bachelot a permis en juin 2009, à travers la loi HPST [NdR : Hôpital, patients, santé, territoires], la promotion par la publicité sur Internet, le média le plus utilisé par les jeunes, réduisant à néant les protections mises en place avec la loi Evin en 1991.  Cela a mené à la création de l’Alliance Prévention Alcool.

Le développement de l’obésité est la troisième épidémie industrielle à laquelle il faut faire face. Là encore, l’inertie qui profite aux industriels est tout aussi inacceptable. Ainsi, par exemple, la demande d’une régulation de la publicité aux heures de grande écoute par les enfants, faite par 22 sociétés savantes, est restée sans réponse.

Une taxe sur les boissons avec sucre ajouté vient cependant d’être annoncée.

Dans la presse : taxe sur les sodas, c'est pô juste....!!!

 Les intérêts des lobbies passent de plus en plus souvent avant l’intérêt de la population. Cela devient quasi systématique.


On peut envisager la situation en termes de coûts.

La France est le pays d’Europe qui dépense le plus pour la santé.

Au classement mondial nous sommes deuxième derrière les Etats-Unis. Et pourtant, fin 2010, le délai moyen d’obtention d’un rendez-vous pour un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été évalué à 29 jours. Quatre régions proposent un délai moyen supérieur à 45 jours (Auvergne, Basse-Normandie, Limousin et Poitou-Charentes). Le délai d’attente pour un examen d’IRM est un problème ancien qui figurait déjà dans les objectifs du premier Plan cancer (2003-2007) : le délai ne devait plus dépasser 10 jours en 2010 ! On a l’impression d’être dans le dernier pays communiste du monde, où les commissaires du peuple chargés du Plan fixent tous les ans des objectifs d’autant plus irréalistes que les résultats sont mauvais : le délai moyen d’obtention d’un rendez-vous était de 29,3 jours en 2005 ! En 2010, la France, qui dispose de 8,7 IRM par million d’habitants, est deux fois moins équipée que la moyenne européenne (17 appareils par million d’habitants). Certains pays ont trois fois plus d’appareils par million d’habitants.

Cette dissociation entre des dépenses pharaoniques et des résultats plus que médiocres est incompréhensible !

Dans la presse : Les Français et les médicaments

 

L’un des problèmes épineux que vous abordez dans vos écrits concerne le surdépistage des cancers, en particulier celui de la prostate. Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il s’agit d’une stratégie de prévention essentielle pour la santé publique ?

Avec le Pr Dubois, nous avons publié dès 2007 dans plusieurs revues internationales sur le problème du dépistage de masse du cancer de la prostate. Cela d’autant plus que l’Association Française d’Urologie (l’AFU) en faisait une promotion agressive, malgré l’absence de preuves scientifiques. Dans un article, nous avons montré un exemple d’une affiche très édifiante sur le style de cette promotion pour le dépistage et expliqué comment les conflits d’intérêts ont permis ce type de pratique. (Screening for prostate cancer: a public campaign, EBM & conflicting interests Eur J Public Health. 2009;19:222)

Il faut bien comprendre que la médecine, comme l’enfer, est pavée de bonnes intentions

Sans preuve de son efficacité, depuis le début des années 2000, l’AFU a lancé massivement un dépistage dit individuel du cancer de la prostate.

En médecine, l’une des règles est d’évaluer une pratique par des recherches rigoureuses avant de la diffuser et de la mettre en œuvre dans une population. S’affranchir de cette règle peut être dévastateur. Pour le dépistage de ce cancer, une série d’arguments permettaient de penser qu’il serait peu ou pas efficace, et surtout que les risques et les complications seraient importants. Il a fallu attendre 2009 pour que le résultat de deux études internationales sur le rapport bénéfice/risque du dépistage soit publié. Ces études ont comparé des populations soumises au dépistage et d’autres qui n’y étaient pas soumises au dépistage. En résumé, l’étude américaine ne montre pas de bénéfice du dépistage. Il y a autant de morts par cancer de la prostate dans les deux groupes, qu’il y ait eu ou non dépistage. L’étude européenne montre un petit bénéfice, au prix de risques et complications importants. Il faut dépister environ 1 500 hommes pendant dix ans pour éviter un décès par cancer de la prostate. Mais le prix à payer est lourd : 150 à 180 hommes auront à subir une biopsie de prostate (qui se complique dans 3% des cas d’hémorragie et d’infection) et une cinquantaine seront soumis à un traitement (ablation chirurgicale de la prostate, hormonothérapie ou radiothérapie). Ces traitements sont lourds et leurs complications nombreuses : impuissance, incontinence urinaire, troubles anaux …

Manifestement, on ne sait pas identifier avec précision les hommes qui risquent de mourir d’un cancer de la prostate des autres. 

C’est le surdiagnostic. On appelle surdiagnostic, le dépistage d’un cancer qui ne serait jamais devenu symptomatique avant le décès du sujet, soit parce que le cancer évolue trop lentement et que le sujet décède d’une autre cause, soit parce que le cancer n’évolue pas ou régresse spontanément.

médecine nucléaire et irradiations médicales l'avis du Naturopathie

Il est fréquent d’avoir des cellules cancéreuses dans la prostate. Ce n’est pas parce qu’il y a des cellules cancéreuses dans la prostate que se développera un cancer de la prostate et que celui-ci évoluera vers la mort. Schématiquement, à 40 ans, 40% des hommes ont des cellules cancéreuses dans la prostate, à 50 ans, c’est 50%, … à 90 ans c’est 90%, mais le cancer de la prostate n’est la cause que de 3,3% des décès. A titre de comparaison, plus de 8% des décès chez l’homme sont liés au cancer du poumon, et les maladies cardiovasculaires représentent plus de 25 % des causes de décès.

Pour lancer un dépistage de masse, il faut des preuves.

Ces preuves doivent être indiscutables. Ici, les conditions ne sont pas remplies.

De plus, quand on pratique un dépistage de masse, il faut évaluer la qualité du dépistage, qui doit suivre des procédures strictes. Cela est indispensable pour que les résultats obtenus lors des conditions de la recherche puissent être transposées dans la pratique quotidienne. Pourtant, pour ce dépistage de masse pratiqué depuis des années, aucune  procédure qualité n’est n’a été mise en place et rien n’est évalué !

Les organisations officielles chargées de la qualité des soins et de l’information médicale sont restées silencieuses pendant des années, malgré la répétition, année après année, des campagnes de l’AFU en faveur du dépistage. En plus, ce n’est que mi-2010 que la Haute Autorité de Santé a réuni une commission pour analyser les résultats des recherches publiées en 2009. Cette commission était présidée par un spécialiste des accidents de la route, et la seule organisation professionnelle qui y participait était l’AFU ! Ni la Société Française de Santé Publique, ni celle de Médecine Générale n’y participaient. Cette commission a conclu que la vieille recommandation publiée en… 2004 était toujours d’actualité. Ce qui a été fait en France est à l’opposé de ce qui a été fait dans de très nombreux pays : les recommandations ont été très rapidement mises à jour. De plus, cette vieille recommandation de la Haute Autorité de Santé de 2004, trop confuse et trop longue, n’est pas utilisable en pratique. (PSA (prostate specific antigen): Haute Autorité de santé, American Cancer Society and National Health Service. Discrepancy between concepts for assessment Presse Med. 2011;40:112-1 (article en français)). Les médecins français peuvent utilement se reporter à la recommandation du National Health Service britannique, qui est disponible en français.

La situation française est « exceptionnelle », comme l’a ajouté en sous-titre d’un de mes articles la rédactrice du British Medical Journal ; tout comme elle a rajouté une iconographie (baguette et béret basque) qui symbolise, hélas, la perception de la spécificité française à l’étranger. (Prostate specific antigen. Prostate screening in France British Medical Journal. 2009;339:b428)

Les analyses et les mises en garde publiées avec le Pr Dubois dans des revues scientifiques nous ont valu d’être traités temporairement d’ayatollahs de la santé publique dans la presse quotidienne nationale. Cela montre la qualité et le niveau d’un débat, qui devrait pourtant n’être fondé que sur des éléments purement scientifiques.

L’un des objectifs en fonction desquels les médecins généralistes signataires du CAPI obtiendront leur prime à la performance, c’est le taux de mammographies. Qu’en pensez-vous ?

L’Assurance Maladie a décidé de donner un bonus financier aux médecins s’ils remplissent certains objectifs. C’est le CAPI [NdR : contrat d’amélioration des pratiques individuelles].

Parmi ces objectifs, il y a le pourcentage de femmes de 50 à 70 ans qui aura participé au dépistage du cancer du sein.

Cancer du sein les risques du surdiagnostic

Cette initiative pose d’abord deux problèmes :

Sur le fond :

Vouloir améliorer la qualité des soins, c’est une bonne initiative. Mais croire que les bonus financiers sont la panacée, c’est très naïf. Il n’y a pas de solution simple à un problème complexe, surtout dans un système à la dérive. (...)

Surtout, il faut s’interroger sur cette conception très particulière de la qualité. (...)

Sur la forme :

Les critères de qualité choisis par l’Assurance Maladie sont très contestables. Le dépistage du cancer du sein n’est qu’un exemple parmi les autres critères. L’intérêt du dépistage du cancer du sein a été bien démontré par des études anciennes. Cependant, le bénéfice du dépistage dans la pratique quotidienne fait actuellement l’objet de discussions très animées. De nombreuses analyses mettent en doute la pertinence réelle du bénéfice du dépistage sur la mortalité. Ce n’est pas la première fois où, en médecine, on observe une discordance entre les résultats obtenus dans les conditions de recherche / expérimentation et les résultats lors de l’application dans la vie.

Surtout, et c’est indiscutable, on est maintenant conscient de l’importance du surdiagnostic, qui a été sous-estimé.

Comme pour la prostate, la présence de cellules anormales n’indique pas forcément une évolution vers un cancer qui fera parler de lui. Le Pr M Baum, qui a été le promoteur de ce dépistage en Angleterre, milite maintenant pour une meilleure information des femmes sur les risques liés au surdiagnostic. C’est d’autant plus nécessaire que, comme pour la prostate, on assiste là encore à une campagne d’information qui préfère le sensationnel et la peur à l’information objective : le style de cette désinformation est connu : « Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein, et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d’ici vingt ans. » En réalité, le cancer du sein représente 4,4% (ou 1/23) des causes de décès chez la femme. Les plus grands progrès ont été faits pour les traitements, en termes de tolérance et d’efficacité.

Mais, plus grave, l’Assurance Maladie avait déjà voulu augmenter la participation au dépistage organisé du cancer du sein. En 2007, dans la convention signée entre l’Assurance Maladie et les médecins généralistes on trouve : “le médecin traitant … attire l’attention de la patiente sur les bénéfices d’un dépistage … développe une information positive sur le dépistage…qui doit s’inscrire parmi les actes naturels de simple surveillance…afin de lever les éventuelles réticences de ses patientes”. C’est nier un principe fondamental de la médecine. Les soins doivent faire l’objet d’un consentement éclairé après une information adaptée. C’est vrai pour les malades à qui l’on propose un traitement, et encore plus pour les sujets sains à qui l’on propose une prise en charge qu’ils n’ont pas demandée.

Cet objectif de vouloir faire du chiffre à tout prix n’a rien à voir avec la qualité des soins.


N’y a-t-il pas un dévoiement de la fonction sociale de la médecine, lorsqu’on l’assimile à de la médecine préventive, au sens de David Sackett ? Comment la médecine de santé publique, dont la prévention est la raison d’être, peut-elle éviter l’abus de prévention ?


La médecine des pays développés est devenue une médecine consumériste. Par de nombreux aspects, la santé en est quasiment au stade de bien capitalistique.

La prévention, et d’une façon plus générale la santé publique, n’a pas échappé à cette dérive sociétale. (...)


(...) La responsabilité est partagée : les politiques, les administrations en charge de la santé, les professionnels de santé et leurs instances représentatives, et enfin il ne faut pas les oublier, les citoyens. Car ce sont les citoyens qui élisent les politiques ! Et les citoyens ont toujours la capacité de faire évoluer positivement le système de santé comme tout autre système. Certaines associations de patients comme celles contre le SIDA ou contre le cancer ont profondément modifié les pratiques médicales, et même les concepts. Ce n’est pas nouveau, cela a commencé avec les Alcooliques Anonymes il y a près d’un siècle. Certes, cela demande un investissement de chacun. Mais actuellement, de nombreuses associations de malades vivent de financements et sponsorings privés, en particulier ceux des industriels de santé, et non des cotisations de leurs membres. Ces associations sont sous influence maintenant et, sans s’en rendre compte, ont aliéné leur indépendance.


Quel serait le rôle de la médecine générale, en termes de prévention et de santé publique, dans un système rationnel et coût/efficace de santé ?

Le système a la fâcheuse habitude de se décharger sur la médecine générale pour lui faire assumer toutes les tâches difficiles qu’il n’arrive pas à organiser. Il faut arrêter de charger le médecin généraliste, et il faut lui donner les conditions d’un exercice convenable. La consultation classique vient de passer de 22 à 23 €. Le prix n’avait pas augmenté depuis trois ans ! Qui peut penser qu’un tel système favorise plus la qualité que la quantité ?

Comment espérer que notre système de santé puisse être rationnel ou « cout/efficace », sans formation continue indépendante et sans évaluation ? Il ne faut pas oublier que la Formation Médicale Continue obligatoire promise par les Ordonnances dites Juppé de 1996 n’est toujours pas en place, malgré différents textes de lois. Il en est de même pour l’évaluation des pratiques professionnelles, débutée timidement en 1999 pour la médecine libérale et sous la responsabilité de la Haute Autorité de Santé depuis 2005. Fin 2009, le dispositif bureaucratique que la Haute Autorité de Santé a mis en place a implosé. Il faut tout recommencer à zéro. Fin 2011, un nouveau décret est toujours en attente pour construire un nouveau dispositif…

Le médecin généraliste a certainement un rôle important pour la prévention et la santé publique, mais le cardiologue ou l’hépatologue a un rôle certes différent, mais tout aussi important. Prévention et santé publique sont des disciplines transversales qui nécessitent l’implication de la plupart des spécialités médicales.

Pour en revenir au rôle spécifique donné au généraliste, je suis un peu pessimiste. En effet, la vaccination anti grippale avait été assurée jusqu’alors par eux avec satisfaction. Lors de l’épidémie de grippe H1N1, la ministre de la Santé, Madame Bachelot les a pourtant exclus de la campagne de vaccination. La logistique a été organisée par les responsables des espaces verts des préfectures, les populations devaient aller dans des gymnases pour se faire vacciner par des élèves infirmières qui ne savaient que faire en cas de problème médical, si tant est qu’elles aient pu connaître les antécédents médicaux de personnes dont elles ignoraient tout. Bien tardivement, en décembre 2009, le ministère de la Santé a admis que les médecins généralistes pouvaient être utiles … pour les personnes ne pouvant se déplacer dans les vaccinodromes. Le ministère a écrit une procédure de 10 pages pour expliquer au médecin généraliste ce qu’il devait faire et comment (voir cet article) ! C’est incroyable, mais tristement vrai. Rappelons qu’il s’agissait de pratiquer une simple injection de vaccin ! Dans ce contexte, il est difficile de penser qu’en France le respect et la confiance des généralistes envers leur ministère de tutelle soit ce qu’il doit être dans un pays normal. Mais soyons positif, au 18 août 2011, la France a terminé de détruire la moitié du stock des vaccins livrés et inutilisés. Il n’y a plus que 9 millions de doses à détruire et l’on aura tout oublié.

Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !


 

La tarification à l’activité, déjà décriée dans l’ensemble, ne risque-t-elle pas d’entraver encore plus la médecine de santé publique, dont les actions s’inscrivent dans la durée ?

La tarification à l’activité (T2A) n’est qu’un outil. Il ne faut pas la diaboliser en soi. Hélas, elle a été construite à la va-vite (pourtant, c’est dès 1986 que la nécessité d’une comptabilité analytique a été reconnue, mais l’administration hospitalière n’a pas suivi. La T2A est lourde à mettre en œuvre, et elle détourne les médecins de leur activité normale auprès des malades pour les transformer en codeurs-opérateurs de saisie. Elle valorise les actes techniques au détriment du temps passé auprès des malades ou pour analyser les cas complexes et organiser les soins. Elle est totalement déconnectée de la pertinence ou de la qualité des soins. Ce qui compte, c’est de réduire le coût apparent et immédiat.

Ainsi, certaines structures de soins utilisent la complexité de la nomenclature pour faire en deux étapes ce qui pourrait être fait en une seule, car cela rapporte plus. Le malade est non seulement obligé de multiplier les déplacements, mais il est soumis inutilement à des risques supplémentaires, et les délais peuvent eux aussi être néfastes.

Les actions de santé publique, les consultations longues, les prises en charges complexes sont dévalorisées par la tarification à l’activité. Les victimes de la T2A sont faciles à identifier.

 

Comment évaluez-vous le projet de loi de Xavier Bertrand réformant la chaîne du médicament? Quelles mesures essentielles ajouteriez-vous?

Il y a eu de grands effets de manches et une campagne de communication très habile. Pour le reste, il faudra juger sur les faits : la loi votée, les décrets d’applications parus et la réalité de la mise en œuvre. On en est encore bien loin. Cependant, il y a de quoi être inquiet.

La France accumule depuis des années les scandales : sang contaminé, hormone de croissance, amiante, grippe H1N1, chlordécone, Médiator… Une telle fréquence et une telle intensité sont inconnues dans les autres pays développés.

Ce n’est pas un toilettage technique qui va résoudre un problème global, et encore moins le changement de nom de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps) en Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

Les Assises du médicament ont été organisées d’une manière très particulière. Par exemple, la députée Catherine Lemorton, auteur d’un remarquable rapport parlementaire sur le médicament en 2008, n’était pas invitée aux Assises. Elle a dû s’imposer. Le déroulement des Assisses a fait l’objet de nombreux dysfonctionnements, et de nombreuses personnalités ont préféré les quitter pour ne pas cautionner ce qui s’apparentait à une mascarade.

Dans la presse : l'Affsaps de nouveau sur la sellette


Des évaluations du projet de loi sont disponibles, celle de la revue Prescrire ou celle de Sciences Citoyennes en particulier.

Il faut aussi noter les effets d’annonce, comme la promesse que les nouveaux médicaments seront dans l’obligation de démontrer un progrès thérapeutique par rapport aux médicaments déjà disponibles. Le dispositif actuel le permet, il n’est pas besoin d’une nouvelle loi en ce domaine.

De plus, d’une façon générale, les responsables des problèmes sont-ils les mieux placés pour les résoudre ? (The Mediator scandal. Is there a smoke screen? Lancet 2011;377:2003-4)

D’autant plus qu’il y a aussi les conflits d’intérêts dévoilés par la presse (Rue 89, Le Monde… Le Canard Enchaîné a aussi documenté des conflits d’intérêts plus anciens).

Le système existant est-il en capacité de s’auto-réformer ?

Les solutions ne sont pas techniques, comme on voudrait le faire croire. Chaque type d’organisation à ses avantages et ses inconvénients. Il manque une réelle volonté et de la cohérence. Un exemple simple et concret : les produits homéopathiques ne sont que de l’eau et du sucre, mais ils sont pourtant remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles. Il n’y a que des preuves de leur totale absence d’efficacité ! En France, l’Afssaps a même réussi à lancer des alertes sanitaires pour des produits homéopathiques ! (Homoeopathic remedies and drug-regulatory authorities Lancet. 2010 23;375:279-80) C’est incroyable, une exception française, là encore.

En Angleterre, les produits homéopathiques ne sont plus remboursés depuis plusieurs années.

C’est surtout l’arsenal juridique qui est en cause et favorise l’impunité. Les actions de groupes (class actions aux Etats-Unis) ne sont pas possible en France

Les citoyens sont à la merci des grands groupes industriels et la bataille devant les tribunaux est trop inégale. Quant à l’administration, elle est protégée par un droit spécifique : le droit administratif.

Mais ce qui peut rendre pessimiste pour l’avenir, c’est que parmi les très nombreux experts des quatre principales commissions en cause dans le scandale du Médiator, aucun n’a démissionné ou fait son mea culpa après les révélations. Certains ont même mené des campagnes de dénigrement de l’action d’Irène Frachon, et les extraits de leurs mails publiés par le Canard Enchaîné sont loin d’être ceux qui sont les plus abjects.

Le scandale du Médiator n’est pas véritablement un accident. 

Toute la politique d’évaluation est à revoir, non seulement pour les médicaments, mais aussi pour les dispositifs médicaux. La France n’est pas seulement en retard sur les autres pays, elle roule aussi à contresens. (Medical Devices Approval Process a New French Exception? Presse Médicale. 2011;40:446-8 (article en français)

Au-delà, c’est toute la politique du médicament qui est à revoir. Pourquoi les Français sont-ils les plus forts consommateurs de médicaments en Europe ?

Le Médiator, c’est l’arbre qui cache la forêt.


Les scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, mais la mentalité suiviste et passive de bon nombre d’usagers ne change pas. Pourquoi n’y a-t-il pas le même esprit critique que dans les pays anglo-saxons ?

En effet, dans les pays anglo-saxons les citoyens sont plus actifs, plus responsables, mieux organisés. Ils attendent moins du système et plus de leur action. Les élites sont en règle générale aussi plus responsables de leur rôle social, et pas seulement concernées par leur situation.

Dans ces pays, les dispositions légales pour protéger les lanceurs d’alerte, pour favoriser les actions de groupe et pour la transparence des décisions publiques sont anciennes et surtout appliquées.

Que ce soit vis-à-vis des pays du Nord de l’Europe, de l’Allemagne, de l’Angleterre ou même des Etats-Unis, la comparaison n’est pas flatteuse pour les Français.

Je ne suis ni anthropologue, ni sociologue, je n’ai pas la clé. Mais une explication généralement avancée est l’opposition entre la culture protestante et la culture catholique. Au-delà de la théologie, plus simplement, avec des épisodes comme la St Barthélémy ou la révocation de l’édit de Nantes, il est normal que les protestants aient appris à se méfier de l’Etat.

Quoiqu’il en soit, on voit se développer en France des organisations non gouvernementales indépendantes qui ont des objectifs concrets et des stratégies sur le long terme qui dépassent les intérêts catégoriels ou les vieux dogmes. Le système ne va pas bien, et on ne peut demander à ceux qui s’y sont adaptés pour arriver aux manettes de le faire évoluer.

Mais on ne peut nier que les citoyens sont aussi responsables du système dans lequel ils vivent.

La situation devient schizophrénique, le système a décroché, les incohérences se développent et ce qui domine, ce sont les effets de manche et l’immobilisme ou les rustines. Un tel système s’effondre toujours de lui-même ; on ne peut prédire quand, mais cela arrive du jour au lendemain, sans prévenir. Un peu comme pour le mur de Berlin. Honecker, lui, avait dans ses cartons plein de projets … dont un pour rénover et consolider le mur.

Il faut être optimiste, cela ne peut plus durer comme cela très longtemps.

Si l’empowerment n’existe pas en France, n’est-ce pas aussi parce que la corporation médicale préfère garder son emprise, qu’il n’y a pas d’éducation à la santé dans une relation médecin-patient équilibrée, telles que la théorisent Martin Winckler et Claude Béraud ?

Il n’y a que du bien à dire de ces articles de Claude Béraud et Martin Winckler sur la relation médecin malade.

Il y a différentes manières d’analyser l’empowerment en santé.

Il faut d’abord constater que l’on utilise un terme anglo-saxon ! Ce n’est pas anodin.

Est-ce si difficile de trouver un mot dans la langue française pour définir « La prise en charge de l’individu par lui-même ».  

Autonomie ? (Note : HomeNaturo :  La NATUROPATHIE  !)

C’est un concept qui a pris de l’importance  dans le domaine de la santé au début des années 80, et il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’il apparaisse dans une revue médicale française indexée. On cumule pauvreté conceptuelle, paresse sémantique et inertie. Mais c’est vrai que le développement de l’autonomie dans un pays qui est vu par beaucoup comme un pays d’assistés n’est pas chose évidente.

Dans la relation médecin malade, le champ de l’autonomie est vaste, cela va de la prise de décision du traitement à sa mise en œuvre.  Dans quels cas consulter un Naturopathe ?

Bien entendu, la prise d’une décision doit être partagée avec le malade. Il faut informer des bénéfices et des risques des différentes possibilités. C’est plus simple à dire qu’à faire. La médecine n’est pas une science exacte, l’information prend beaucoup de temps, elle doit être adaptée à la situation de chaque malade. Or on est dans un système de prise en charge de plus en plus éclaté entre les spécialistes et où le process de type industriel est devenu le credo. En plus, l’enseignement dispensé sur la relation médecin malade est quasi nul, et ce n’est pas un critère évalué lors des examens. Donc il y a encore des trésors d’amélioration.

Pour la mise en œuvre du traitement, le développement de l’autonomie, c’est aussi l’éducation thérapeutique. (...) Qu'est-ce que la Naturopathie et un Naturopathe ?

L’éducation thérapeutique est difficile, c’est un vrai métier, dans certai

nes situations elle peut apporter un vrai plus en terme de résultat, en particulier en terme de mortalité, mais ce n’est pas la panacée comme certains le croient.

On a la chance d’avoir quelques très bons spécialistes, comme Catherine Tourette Turgis, mais il y a hélas pas mal de gourous.

Comment choisir votre naturopathe


Entre surdépistages et fichages divers, normalisation des comportements et réduction de la diversité, la santé publique ne risque-t-elle pas de devenir un outil de contrôle social, avec les médecins comme gardiens de l’ordre ?

Virchow a déclaré au milieu du XIXème : « La Médecine est une science sociale, et la politique n’est rien de plus que la médecine pratiquée en grand. » C’est remarquable, car à cette époque la santé publique n’existait pas et qu’en plus il était pathologiste. Il ne s’occupait pas directement des malades, mais il étudiait les lésions des tissus et des cellules en cherchant comment elles pouvaient expliquer les maladies. Là aussi, c’était un pionnier.

Il y a des risques de dérapages, c’est incontestable. Par la nature même de son objet : l’intervention sociale. Aussi, par son importance et le pouvoir qu’elle représente, car la santé (en France), c’est plus de 11% du Produit intérieur brut.

Le médicament, les laboratoires pharmaceutiques et nous...

Dans la presse : le danger des antibiotiques

(...)

Oui, la santé publique intervient dans le comportement des individus.

Oui, cela peut être coercitif, comme l’obligation de porter la ceinture de sécurité, avec un système répressif. A l’époque, que de cris d’orfraie sur l’atteinte aux droits fondamentaux ! La réalité, c’est des morts évitées, tout comme les traumatismes graves du crâne et de la face. Idem du port obligatoire du casque pour les motards. Pourtant, Claude Got qui est à l’origine des progrès en matière de sécurité routière, le combat de sa vie, a été présenté comme le « chef des ayatollahs ».

Il y a aussi les mesures directes d’interdiction, comme celle de fumer dans les lieux publics. (...)

On constate donc que, pour des raisons purement doctrinales, la société française est incapable d’être à l’heure au rendez-vous avec l’efficacité, même quand celle-ci est scientifiquement démontrée. C’est le cas de plus en plus souvent, pas seulement dans le domaine de la santé publique.

La difficulté qu’il y a avoir un débat scientifique serein en France est aussi illustré par l’exemple de  l’expertise collective « Psychothérapie, trois approches évaluées », publiée en 2004 par l’Inserm. Le 5 février 2OO5, Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, fait retirer ce rapport du site internet du ministère. Il cédait ainsi à la pression de ceux qui avaient vu leur approche contestée dans ce rapport. (Voir cette page).

Vers des expérimentations médicales humaines sans consentement !


Voyez-vous des raisons d’espérer, malgré tout ?

Il est incontestable que la situation générale n’est pas ce qu’elle devrait être, sur de nombreux aspects, qu’ils soient sociaux ou économiques. Années après années, la situation se dégrade, et l’on voit des plus en plus de pays qui progressent et font mieux que nous. Selon les indicateurs internationaux, pour la majorité des domaines évalués, la France ne se place plus dans les premiers pays, mais dans la partie moyenne/médiocre des pays d’Europe. Trop souvent, c’est l’élargissement de l’Europe à des anciens pays du bloc soviétique qui nous évite d’être lanterne rouge.

La France fait partie des pays très riches, elle a des atouts formidables. Si les Français espèrent que cela va s’arranger tout seul ou attendent l’homme providentiel, on continuera à dévaler la pente.

S’ils sont plus nombreux à comprendre qu’ils ont une part de responsabilité dans la situation actuelle et s’engagent personnellement, chacun dans la mesure de ses moyens, pour que la situation s’améliore, la situation s’améliorera. Partenaires & sites amis Naturopathie, Santé & Presse

Mais on ne peut avoir le beurre, l’argent du beurre, le troupeau … et la fermière.

 

 

N.B. : 2 petites précisions pour compléter cet article :


1/ La firme Astellas Pharma qui attaquait la revue Prescrire a été déboutée de ses demandes.

Une somme de 3000 € est allouée à l'Association Mieux Prescrire .
( Jugement du Tribunal de Grande instance de Parismars 2011, Revue Precrire N°331 )


2/ Le Collège National des Médecins Généralistes a pris lors de son congrès de Nice en juin 2011 une position très claire contre le dépistage systématique du cancer de la prostate proné par l'AFU .
Cette position était scientifiquement argumentée sur les publications internationales récentes .

En effet, le Collège National des Médecins Généralistes a pris une position très claire, d'autres instances professionnelles comme l'Union Régionale des Médecins Libéraux (URML) de la Réunion avaient fait de même, Dominique Dupagne aussi avec de nombreux articles par exemple http://www.atoute.org/n/article108.html...

Il y en a heureusement d'autres.
Mais c'est bien peu par rapport à la force de frappe et aux moyens de l'Ass Fr d'Urologie qui a en plus bénéficié du soutien de Michel Cymes et de divers annonceurs pour mener une campagne de publicité qui n'a rien à voir avec une information éclairée. http://www.atoute.org/n/article181.html

Les instances officielles ont une nouvelle fois fait semblant de ne pas voir et tolèrent l'inacceptable.

 

  Pourquoi faut-il sauver le soldat Braillon ? 


Lettre ouverte par le Pr. Jacques Fabry b ok mod ident

de la revue " Risques & Qualité "

 

A.HomeNaturo OverblogCertains passages, trop longs, de cet article ont été supprimés vous pouvez donc le retrouver dans sa totalité sur le site de Sciences Citoyennes b ok mod ident  

Bien que je ne sois pas en total accord avec le Dr Braillon sur certains points, comme l'intervention de la Santé publique dans le comportement des individus souvent plus répressive qu'éducative, ou l'éducation thérapeutique qui, selon moi, ne prends pas assez en compte l'éducation en terme de prévention, ou encore le silence fait sur la prévention des maladies dégératives et l'impact environnementale sur celles-ci, il m'a semblé important de soutenir ici ce médecin honnête, courageux et qui subit une cabale injuste et injustifiable de la part de ses pairs et des pouvoirs publics.

Des médecins de plus en plus nombreux s'élèvent contre les pratiques des lobbys pharmaceutiques, d'autres s'orientent vers des champs d'investigations éloignés des dogmes allopathiques, certains prennent en considérations des techniques thérapeutiques très éloignées de la médecine dite conventionnelle.

Hypnose, massages, huiles essentielles et autres disciplines longtemps critiquées par la médecine allopathique font leur entrée au sein même de l'Hôpital Public, par le biais de quelques médecins courageux et qui ne craignent pas l'ironie de leurs confrères. Ces médecins, loin de tout sectarisme corporatiste, sont à rapprocher du Docteur Philippe Labre, vétérinaire Bio interdit d'exercer.  

Il est à souhaiter qu'un jour prochain ces médecins feront florès et que toutes les pratiques de santé s'uniront pour le plus grand bien des malades et des biens-portants. 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 22:55

 Salon de l'agriculture Paris, pour la première fois des agriculteurs victimes de pesticides informent sur les dangers de ces pratiques. Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

 

culture pesticidesDes victimes des pesticides s'invitent au Salon de l'Agriculture

 

Une vingtaine de personnes atteintes de maladies dues selon elles aux pesticides ont manifesté lundi au Salon de l'Agriculture pour demander le classement de ces affections en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux, a constaté une journaliste de l'AFP.

L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense, a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-victimes, et auteur d'une première judiciaire en France face au leader mondial de l'agrochimie Monsanto.

Le 13 février, la justice a reconnu que la firme était responsable d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an.

AGRICULTEURS-VICTIMES-DES-PESTICIDES.jpgUne quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP, qui représente les industriels des pesticides.

Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP) affirme pour sa part qu'une centaine de personnes ont manifesté. La CP estime qu'il est urgent de s'engager sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides, dont la consommation a augmenté de 3% depuis 2008 alors que l'objectif est de la réduire de 50% d'ici 2018.

Pour l'instant, la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) n'a reconnu qu'une petite cinquantaine de cas de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-victimes.

Il y a une omerta chez les médecins et les agriculteurs.

Nous ne voulons pas mettre les paysans les uns contre les autres: ceux qui font du productivisme sont victimes, eux aussi, des pesticides, souligne Jacky Ferrand, viticulteur qui a perdu son fils de 41 ans, également viticulteur, d'un cancer de la vessie, à cause des pesticides selon lui.

On a joué aux apprentis sorciers pendant des années. On nous a dit que les produits n'étaient pas dangereux, dénonce M. Ferrand, pour qui les conseils de protection des fabricants sont impossibles à mettre en œuvre : Vous me voyez faire mon job au milieu des vignes avec un scaphandre ?

Les agriculteurs sont prêts à changer leurs méthodes, il faut leur en donner les moyens et que les firmes s'y mettent aussi, affirme Paul François.

Par nature tout produit peut être dangereux (...) Il faut réagir au cas par cas, a répondu Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes.)

75% des produits qui étaient disponibles dans les années 90 ne sont plus aujourd'hui sur le marché, a-t-il précisé.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a rencontré dans l'après-midi M. François, qui s'est dit très satisfait de l'échange. Le ministre nous a dit vouloir profiter du salon pour interpeller la MSA pour faire évoluer le tableau des maladies professionnelles agricoles, a-t-il précisé.

Le ministre souhaite aussi faire évoluer la législation sur les produits phyto-sanitaires au niveau européen, selon M. François.

Une réunion avec le cabinet du Premier ministre François Fillon sera organisée dans la semaine, a indiqué un de ses membres présent lundi sur le salon.

Source ©AFP 27/02/2012 &  Nature Alerte


Vidéo : Morandini Zap : Les pesticides l'ont rendu paraplégique

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 15:23

La loi européenne va-t-elle bientôt nous priver de notre consentement pour expérimenter les traitements médicaux ? La dictature médicale est-elle en marche ? Sur le Blog de naturopathe HomeNaturo-naturopathie et iridologie consultation à domicile ou par téléphone.

L'Expérimentation Médicale Humaine

Sans consentement

 

proposée par la Commission Européenne


" A moins que nous n'incluions la liberté thérapeutique dans notre Constitution, la médecine installera un jour une dictature que nous sommes incapables de concevoir pour le moment " Dr Benjamin Rush, médecin de George Washington et signataire de la Déclaration d'Indépendances des Etats-Unis en 1776

 

La Commission Européenne a, comme projet, de modifier la Directive 2001/20/EC sur les bonnes pratiques cliniques et donc d'abolir le droit des patients de décider des produits qu'on peut leur administrer en cas d'urgence (par exemple en cas d'attaques ou d'autres accidents graves).

 

Une pétition publiée début novembre dernier par le Comité pour la Médecine préventive et le soin des patients, appelle les citoyens à stopper les propositions de la Commission Européenne destinées à permettre, dans des situations d'urgences (sic), l'expérimentation humaine sans consentement.

 

 

Il s'agit donc d'une pétition qui tend à protéger les fondamentaux de tout individu, à savoir, le respect de son intégrité physique et dont les signatures seront envoyées au Parlement Européen, au premier semestre 2012, lorsque ces propositions seront débattues.

 

Quels sont les risques ?

Tout acte médical pourrait être considéré comme une urgence


- Le patient ne serait plus tenu d'être informé de la balance bénéfices/risques d'un traitement

- Le patient serait traité selon un protocole dont il ignorera tout

- Le patient recevra des traitements expérimentaux potentiellement dangereux sans en être informé.

- Les parents ne seront plus informés des soins expérimentaux pratiqués sur leurs enfants.

- En cas d'épidémies cette proposition se verra automatiquement élargie à la vaccination de masse. Ce que coroborent les récentes informations de l'AFP selon lesquelles le Commissaire européen à la Santé John Dalli a récemment formulé des propositions suite à la crise du H1N1 dont celle de "permettre à la Commission Européenne de déclarer une situation d'urgence sanitaire au niveau européen."

 

De là, on voit qu'une étape de plus est en passe d'être franchie puisqu'après les propos-chocs de Mme Testori (DG Santé & Consommateurs, CE.) du 5 octobre 2010 qui appelait à une vaccination humaine à la façon d'un troupeau de bétail, on voit qu'on est ici ni plus ni moins en train de préparer le terrain pour le recours forcé à des produits expérimentaux dont les vaccins pandémiques font bien sûr partie comme en témoigne d'ailleurs le contenu des contrats que les fabricants ont conclu avec les Etats.

 

Relégant aux oubliettes toute déontologie et tout principe de précaution, cette proposition doit donc être rejetée avec la plus grande virulence.

Sous couvert d'une " plus grande sécurité du consommateur ", il est essentiel de percevoir sur un plan pratique que c'est ainsi, par palliers progressifs, que les droits fondamentaux s'érodent et s'étiolent et que, in fine, l'étau se ressert sans qu'on ait forcément la garantie que, le moment venu, chacun puisse encore avoir la possibilité d'être réellement informé des risques qu'il encoure et, partant, de choisir en toute conscience de s'exposer ou non à des traitements, des actes thérapeutiques ou des produits indésirables.

 

Il est à noter que dans le même temps :


- Des traitements médicamenteux fortement suspectés d'être nocifs voire dangereux ne sont retirés de la vente que lorsque les scandales sanitaires eclatent...dans la presse !.


- La Liberté individuelle en matière de santé s'amenuise : " Un autre droit semble s'égarer. Il revêt pourtant une importance considérable. Il s'agit du droit de se soigner comme on l'entend. A cet égard, les failles se multiplient. Nombreux sont pourtant les médecins et les patients qui revendiquent la liberté de choix dans ce domaine.(...)" Maître Chantal Méral, Avocate à la cour.


- Le recours aux médecines dites traditionnelles ou aux traitements à base de plantes sont de plus en plus restrictifs.


- La médecine allopathique fait peur, même à ses plus grands praticiens, ainsi, le Pr Lépine de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine, constatait dans une interview accordée au journal l'Alsace : " Nous sommes des apprentis sorciers "


- La pharmacopée d'aujourd'hui est une boîte de Pandore et, comme le souligne L. Merle, Professeur de pharmacologie à Limoges dans une lettre qu'il a adressé à L'Express en 1996  : " Les jeunes médecins ont, en France, des connaissances superficielles et insuffisantes dans le domaine des médicaments et restent trops vulnérables aux sirènes de l'industrie (pharmaceutique). C'est regrettable car les médicaments sont de gros pourvoyeurs d'incidents ou d'accidents " Ainsi les Professeurs Debré et Even, dans un récent rapport demandé par le chef de l'Etat, après la triste affaire du Médiator, ont identifié : " près de 2000 molécules, sous 4500 marques et présentations galéniques différentes, souvent sans autre logique que celle du profit ".

 

- Alors les expérimentations sans consentement des patients vous n'y croyez pas ?

Lisez donc ceci :

Essais cliniques : GSK épinglé en Argentine

Les faits remontent aux années 2007 et 2008, durant lesquelles Glaxo Smith Kline aurait procédé à des essais cliniques sur une large population de 14.000 enfants dans plusieurs provinces argentines. Les vaccins contre l’otite et la pneumonie avaient été alors administrés pour la plupart à des enfants de familles pauvres du pays.

 " Nos enfants pauvres utilisés comme cobayes "

Selon la justice Argentine, “ Des failles ont été détectées dans la procédure pour obtenir l’accord des familles ”. Plusieurs associations de professionnels de santé ont dénoncé le vide jusque là existant dans le pays au sujet des essais cliniques. De son côté, GSK, condamné au final à une amende de 177.000 euros, a annoncé qu’il ferait appel de cette décision devant les autorités compétentes. Le laboratoire a notamment précisé que le vaccin en question a été approuvé et est en vigueur dans plus de 80 pays dont l’Argentine elle-même.

  " Les (personnes) coupables d'utiliser nos enfants pauvres comme des cobayes ne seront même pas   traduits devant la justice ", a dit à la presse la Fédération syndicale des professionnels de la santé  d'Argentine (Fesprosa), déplorant un vide juridique sur cette question.

Source : AFP - LaLettrePharma n° 275 5 janvier 2012 & Le Figaro 4 janvier 2012 


En Afrique, comme en Inde des tests médicaux sont pratiqués en secret...sur des enfants

Mais ça ne pourrait se passer en Europe...

Pourtant en Irlande le BelfastTelegraph f rond dro revenait, en 2010, sur des faits similaires s'étant produits en 2004 : " Pharmaceutical giant GlaxoSmithKline -- the firm that was behind controversial vaccine trials on children in state care during the 1960s and 1970s -- handed over records relating to the tests to a child-abuse inquiry in 2004. "

Et que dire de la France où des pratiques médicamenteuses et vaccinales sont acceptées par les patients sans que leur soient clairement mentionnés les risques et effets secondaires inhérents aux traitements proposés par leurs médecins ?
Ainsi, le médicament Médiator continuait à être prescrit alors qu'il présentait de fortes suspicions, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est toujours fortement conseillé alors que de nombreuses jeunes filles souffrent souvent d'effets secondaires gravissimes, post injection, et que l'Affsaps l'a placé sous surveillance. Quelle est donc cette surveillance qui se contente de comptabiliser les effets secondaires ?
Ne sommes-nous pas face à une expérimentation où les patients ne sont absolument pas informés des risques qu'ils encourent ? Qu'en est-il donc du droit des patients ?
Plusieurs jeunes filles victimes post injection se sont unies en une association :
" Les Filles et le Gardasil " qu'elles présentent sur facebook : 34x34-facebook via cette page vous aurez accès à leur site internet, vous y trouverez : des informations et des témoignages édifiants.

Aujourd'hui, il est temps :

 

Et, " Il faut se poser la question de l'incompatibilité éventuelle entre science et démocratie, entre " lois du marché " et droits de l'Homme et de l'absence de contre-pouvoir, face aux abus des systèmes. La survie de la planète et le bien-être de ceux qui la peuplent, hommes et bêtes, passent par des actions courageuses qui ne viendront pas " d'en-haut" comme on le croit généralement. Prenons conscience que nous sommes à une étape cruciale dans un débat de civilisation, qui, si nous n'y prenons pas garde, avec les manipulations de toute nature -génétiques, politiques et psychologiques- peuvent nous ramener aux heures les plus sombres de l'Histoire. " Philippe Desbrosses. Docteur en Sciences de l'Environnement, Expert-consultant de l'Union Européenne & du Parlement Européen.

 

Signer la pétition picto petition ici

 


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Dans la presse : on parle encore du médiator

Ce cher...Médiator : une petite boîte d'un coût exhorbitant !

Dans la presse : Distilbène, Requip : effets secondaires

Dans la presse : témoignage d'une malade du médiator

La ronde des médicaments...

 

et d'autres....

 

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