Collectifs, comité et associations en faveur de l'environnement et de la santé : Appel de la jeunesse-Antidote Europe-Alis- Vivissection - tests sur les animaux - animaux de laboratoires - cobayes - laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques tests sur les animaux -
Si la Naturopathie fait le lien entre les comportements humains, le bien-être et/ou les pathologies, la pratique naturopathique doit aussi être un lien entre les différents acteurs, militants, collectifs et associations qui oeuvrent pour le maintien, le respect et le choix en matière de santé collective et vers une meilleure qualité environnementale.
Un comité scientifique nous interpelle tout particulièrement :
Antidote Europe
Comité scientifique pour une Science Responsable dénonçant l’inutilité des tests sur les animaux.
Pourquoi continuer à tester les médicaments sur les animaux ?
Des méthodes fiables d‘évaluation des risques toxiques sont plus simples, plus rapides et moins chers que les expérimentations animales.
Pourquoi l’industrie ne les utilise pas?
Pourtant, il existe des méthodes fiables pour évaluer la toxicité des substances chimiques.
Ces méthodes sont faciles à mettre en oeuvre, moins coûteuses que l’expérimentation animale et les résultats sont disponibles en quelques jours seulement. Pourquoi ne sont-elles pas imposées aux industriels ?
C’est la question qu’Antidote Europe pose aux autorités.
Quand on sait qu’un même produit peut être déclaré inoffensif ou cancérigène selon l’espèce animale sur laquelle il est testé, il semble évident que l’expérimentation animale est un outil précieux pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché de produits même dangereux ou pour débouter des victimes qui oseraient intenter un procès au fabricant. En vue de réaliser des bénéfices financiers, cette pratique est donc tout à fait valable ! Au détriment de la santé publique et de l’environnement.
Quels testes pour quels effets ?
Il faut environ 12 ans et 500 millions d’euros pour mettre un nouveau médicament sur le marché, depuis sa découverte jusqu‘à sa vente.
Les essais sur l’homme (dits “essais cliniques”) sont de loin l‘étape la plus coûteuse, alors que les essais sur des animaux comptent pour environ 1% du total. Or, Chaque espèce animale a un patrimoine génétique unique
Par obligation légale, tous les médicaments sont testés sur les animaux avant d‘être autorisés à la vente.
Or, les effets secondaires de médicaments sont parmi les principales causes de mortalité dans les pays développés. Alors qu’il était ministre de la Santé, Bernard Kouchner révélait le nombre de victimes en France : près de vingt mille morts et 1,3 millions d’hospitalisés par an (Le Monde, 13 novembre 1997). Si l’animal était réellement le modèle de l’homme, les effets mortels des médicaments n’auraient-ils pas été décelés ? Si l’animal était le modèle de l’homme, n’aurait-on pas déjà trouvé le moyen de guérir le cancer, depuis les décennies que l’on finance généreusement la recherche sur les animaux dans ce domaine ?
Pourquoi les testes sur les animaux faussent-ils les résultats ?
Antidote Europe démontre, par un raisonnement simple, qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre.
Le premier point de ce raisonnement est qu’une espèce se définit par son isolement reproductif. C’est-à-dire que les individus ne peuvent pas se reproduire avec des individus d’une autre espèce, sauf exception généralement stérile. Deux espèces animales différentes ont un patrimoine génétique différent.
Le deuxième point du raisonnement est que les fonctions biologiques sont déterminées par les gènes. Cette notion est très populaire de nos jours où l’on cherche une prédisposition génétique à de nombreuses maladies et même à des traits de caractère ! Deux gènes qui contiendraient des variations minimes peuvent générer des protéines radicalement différentes.
En résumé.
Premier point, chaque espèce animale a un patrimoine génétique unique.
Deuxième point, le patrimoine génétique détermine la structure des protéines qui assurent les fonctions biologiques. Troisième point et conclusion : deux espèces différentes auront des protéines différentes, donc, des fonctions biologiques modifiées.
En conséquence :
Les animaux ne sont pas de meilleurs modèles pour l‘étude des maladies humaines et la recherche de thérapies.
Toutes ces observations confirment ce que l’on peut déduire par le raisonnement : aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre.
L’expérimentation animale est le moyen le plus simple et le plus rapide pour qui veut faire carrière et pour les industriels qui voudraient faire croire à l’innocuité de leurs produits. Mais son intérêt scientifique a, de tout temps, été limité. Ces méthodes sont tout à fait obsolètes aujourd’hui et les moyens financiers qui leur sont encore consacrés font défaut à la recherche biomédicale moderne, centrée sur la physiologie humaine et d’où pourraient venir les réelles avancées thérapeutiques.
Ainsi le Docteur Steve Kaufman, co-président de la Medical Research Modernization Committee (MRMC, Comité de modernisation de la recherche médicale) depuis 1986, explique : - « Je crois sincèrement qu’il y a des preuves solides, dans l’histoire et l‘époque actuelle des sciences, du fait que les modèles animaux sont inutiles pour le progrès médical. De plus, ces modèles ont souvent induit en erreur et continuent de le faire. Leur valeur scientifique globale est douteuse. Des animaux sont utilisés pour des études médicales et scientifiques autrement que pour modéliser des maladies humaines, par exemple pour des tests de toxicité, comme réservoirs d’agents infectieux, pour des greffes d’organes. Pour beaucoup de ces utilisations, des méthodes sans animaux ont remplacé ou devraient remplacer le recours à l’animal. Pour les cas où des méthodes comparables ou supérieures sans animaux ne sont pas disponibles, il est probable que de telles méthodes seraient développées si l’expérimentation animale n‘était pas une option. La nécessité est la mère de l’invention. »
La beauté du diable :
Les tests sur les animaux ne s’arrêtent aux recherches médicales :
en 2005, 5.571 animaux étaient utilisés dans l’UE pour tester des cosmétiques.
Ainsi Antidote Europe
Est un comité scientifique créé par des chercheurs issus du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
Claude Reiss, Président d’Antidote Europe, a été directeur de recherche au CNRS pendant plus de trente ans. Il est l’un des rares experts européens en toxicogénomique (moyen rapide, efficace pour tester les effets toxiques sans testes sur les animaux). Les chercheurs d’ proposent leur expertise pour informer, concevoir et aider à l’installation d’un Centre Européen de toxicogénomique.
Mais ce n’est pas tout, Antidote Europe entend placer les responsables de centres de recherche privés et publics face à leur responsabilité dans la dégradation de la santé humaine, dans la pollution (réversible, encore ?) de l’environnement, dans l’hécatombe inutile d’animaux dans les laboratoires.
Et enfin, Antidote Europe entend dénoncer la complaisance des autorités nationales et européennes à l‘égard des multinationales chimiques et exiger que la santé humaine ne soit plus sacrifiée au chiffre d’affaire des industriels.
Parce que nous ne sommes pas des rats de 70 kilos et que nous devons respecter l'animal.
Découvrez, soutenez et faites découvrir Antidote Europeen visitant leur site ici
25, rue Jacques Callot 66000 Perpignan – 04.68.80.53.32.
leur adresse e.mail :
Mars 2012. Avec l’accord de l’Europe pour sa nouvelle méthode substitutive au test du BOTOX®, un grand laboratoire marque une belle avancée pour les souris… et pour la science !
Une méthode aussi efficace que spécifique
Le laboratoire Allergan a mis au point une méthode substitutive au test LD50 pour vérifier la stabilité de la toxine botulique de type A, utilisée dans ses produits – le BOTOX® (à usage médical) et VISTABEL® (à usage cosmétique). Cette méthode devrait permettre de réduire d’au moins 95% en 3 ans le nombre de tests sur les animaux, au fur et à mesure des agréments nationaux obtenus. Déjà mise en œuvre aux Etats-Unis, au Canada et en Suisse, elle vient d’obtenir l’accord de l’agence de régulation européenne.
Une victoire pour tous les défenseurs des animaux
Le test LD50 – pour « Dose Létale tuant 50 % des animaux » – est un test particulièrement cruel et largement utilisé en toxicologie. Il consiste à injecter à des animaux la substance à tester pour déterminer la dose qui en tue précisément la moitié. Dans le cas de la toxine botulique, ces tests sont réalisés sur des souris. Elles périssent dans de terribles souffrances et par dizaines de milliers chaque année, car chaque lot de toxine doit être testé. Depuis plusieurs années, One Voice aux côtés de Doctors Against Animal Experiments puis au sein de l’ECEAE* mène campagne pour faire évoluer ce sacrifice en masse vers des méthodes combinant éthique et efficacité. Avec sa nouvelle méthode, qui obtient les agréments des différents pays, c’est désormais chose faite pour Allergan. Le laboratoire apporte ici une preuve supplémentaire que, désormais, les grandes avancées scientifiques se feront sans victimes…
Une victoire pour la science
Au-delà de l’aspect éthique fondamental, la méthode qui a été développée permet de tester la toxine directement sur des cellules humaines. C’est, en outre, une méthode particulière à la souche de protéine utilisée par Allergan. Si cela implique que le test ne puisse pas être directement repris par les autres laboratoires qui devront l’adapter, cela prouve aussi sa haute spécificité ! Gageons que le LD50, qui n’a aucune de ces caractéristiques, sera bientôt considéré comme une méthode moyenâgeuse par l’ensemble de la communauté scientifique.
Agir
Pour que les autres laboratoires impliqués s’engage sur la même voie qu’Allergan,
signez et diffusez autour de vous la pétition en ligne sur le site de One Voice